Norbert Gualde

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Norbert Gualde
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Biographie
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[1] (80 ans)
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Norbert Gualde (né en 1943) est professeur d'immunologie à l'Université Bordeaux II, Visiting Professor à l'Université du Texas et membre du laboratoire « Composantes innées de la réponse immunitaire et différenciation » (CIRID, CNRS / Université Victor Segalen Bordeaux 2).

Il s'est beaucoup intéressé à l'histoire des grandes épidémies et de l'« immunité de l'humanité », c'est-à-dire l'immunité des populations, ou « démorésilience » vis-à-vis des épidémies majeures, dont la variole, la peste, le choléra, la grippe, etc.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Immunité et Humanité : essai d'immunologie des populations, L'Harmattan, « Santé et sciences humaines », 1995.
  • Un microbe n'explique pas une épidémie , Les Empêcheurs de Penser en rond, 1999.
  • Épidémies, la nouvelle carte, Desclée de Brouwer, 2002.
  • Les microbes aussi ont une histoire, Les Empêcheurs de Penser en rond, 2003.
  • Ce que l'humanité doit à la femme, Éditions Le Bord de l'Eau, 2004.
  • Histoire des épidémies. L'épidémie c'est l'homme, Les Empêcheurs de Penser en rond, 2006.
  • Comprendre les épidémies : la coévolution des microbes et des hommes, Les Empêcheurs de Penser en rond, 2006.
  • (en) Resistance. The human struggle against infection, Dana Press Washington, 2006.
  • L'Épidémie et la démorésilience. La résistance des populations aux épidémies, L'Harmattan, 2011.
  • Les épidémies racontées par la littérature, L'Harmattan, 2016.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

En réponse à l'épidémie, la démorésilience représente, pour une communauté humaine, sa résistance anti microbienne, émergence de la fédération des résistances de chacun des membres de la collectivité.

La démorésilience, de nature biologique, est consécutive à une adaptation émergeant des joutes avec les agents pathogènes selon un modèle métaphorisé par celui de la « Reine Rouge ». Les luttes adaptées aux variétés microbiennes génèrent la diversité des outils de la démorésilience, expression de l'empreinte génétique chez les hôtes de la pression des agents pathogènes. Certaines des dites empreintes (hémoglobines, cellules immunitaires, etc.) sont les signatures en miroir des attaques microbiennes. On peut par conséquent spéculer sur l'intérêt d'investigations génétiques des dits hôtes, permettant de « lire » (catoptromancie) les gènes, miroirs du potentiel défensif des populations.

La démorésilience est également un fait culturel et pose de façon lancinante la question du vaccin ; elle n'est plus alors entendue comme résistance physiologique aux microbes, mais comme un principe qui suscite une réflexion et des mesures appropriées, en ce qu'il se manifeste à la suite d'un refus vaccinal de plus en plus fréquent.

Se pose en conséquence la définition de l'altruisme puisque chacun, en se vaccinant pour lui-même, protège de facto autrui. Altruisme inconscient pour la conservation de l'espèce ? Un différentiel est à poser dans les cas où l'épidémie survient, car cette dernière module la démorésilience.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]