Mouvement pour un parti des travailleurs

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Mouvement pour un parti des travailleurs
Image illustrative de l’article Mouvement pour un parti des travailleurs
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire national Daniel Gluckstein
Fondation 1985
Disparition 1991
Fusionné dans Parti des travailleurs
Siège 87, rue du Faubourg-Saint-Denis
75010 Paris
Idéologie Trotskiste lambertiste
Couleurs Rouge

Le Mouvement pour un parti des travailleurs (MPPT), prédécesseur du Parti des travailleurs, est un ancien parti politique français. Créé en 1985, le MPPT avait une structuration nationale fédérale (départements et courants).

Son journal était l'hebdomadaire Informations ouvrières, que le Parti communiste internationaliste (PCI), formation trotskyste cofondatrice et principale force militante, avait mis à disposition du MPPT. Il annonçait tirer autour de 20 000 exemplaires par semaine.

Chronologie[modifier | modifier le code]

  • 1983 : des militants du PS et du PCF cherchent une issue à leur désaccord politique face au tournant de la rigueur en se rapprochant du PCI.
  •  : aux élections européennes, la liste « Pour un parti des travailleurs », conduite par Marc Gauquelin, obtient 0,90 %[1]
  • -  : fondation par ces militants et ceux du PCI du MPPT.
  • Avril 1986 : scission de 400 militants qui fondent Convergences socialistes. Le Convergences Socialistes rejoint le Parti socialiste (PS). L'influence majoritaire du syndicat étudiant UNEF-ID passe du PCI au PS[2]. Les partants les plus connus sont :
    • Jean-Christophe Cambadélis (président de l'UNEF-US puis de l'UNEF-ID entre 1978 et 1984)
    • Marc Rozenblat (président de l'UNEF-ID entre 1984 et 1986)
    • Philippe Darriulat (président de l'UNEF-ID de 1986 à 1988)
    • Philippe Campinchi (président de l'UNEF-ID de 1991 à 1994)
  •  : premier tour de l'élection présidentielle : 0,38 % pour Pierre Boussel[3],[4]
  •  : élections européennes. la liste pour l'Europe des travailleurs et de la démocratie soutenue par le MPPT conduite par Marc Gauquelin[5] obtient 0,60 %
  • 10- : le Mouvement pour un parti des travailleurs, avec le ralliement d'anarcho-syndicalistes de l'UAS, devient le Parti des travailleurs (PT).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Élections européennes de 1984 », politiquemania.com (consulté le ).
  2. « Cambadélis : un «reconstructeur» à la tête du Parti socialiste », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  3. Patrick Jarreau, « Pierre Lambert, dirigeant trotskiste », lemonde.fr, (consulté le ).
  4. « Décision n° 88-56 pdr du 27 avril 1988 », sur Conseil constitutionnel (consulté le ).
  5. « Les élections européennes M. Marc Gauquelin conduira la liste du MPPT », sur lemonde.fr, .