Montagne couronnée

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Une montagne couronnée désigne, en archéologie précolombienne, un site dont la caractéristique principale est de présenter le sommet d’une montagne ceinte d’un fossé circulaire. Le terme, est emprunté à la langue amazonienne saramaca. Si l’usage de ce type de sites est méconnu, il en existe au moins 70 répertoriés en Amazonie, de la région française de Guyane, au Brésil et à la Bolivie.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Si le terme de « montagne couronnée » est employé dans la littérature scientifique notamment en Guyane, ces sites sont associés, selon les Améridiens Wayampis, à un habitat défensif, connu sous le nom de « Kalana Tapélé » ou collines de Karan[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Ces sites datent, pour ceux qui ont été évalués, de la charnière entre les premier et deuxième millénaires[1].

Au XVIIe siècle, des sites de villages fortifiés sont également mentionnés par des témoignages sur le haut Maroni[1].

En avril 2020, douze nouveaux sites sont découverts en Guyane et font l’objet d’une communication en novembre[2].

Études[modifier | modifier le code]

Ce type de site est notamment étudié par l’archéologue français Mickaël Mestre, à l’aide de la technologie du lidar, permettant depuis un avion, de cartographier les zones dont le couvert végétal empêche de visualiser correctement le relief au sol[1].

Interprétation[modifier | modifier le code]

Ce type de sites ont pu servir de nécropole et d’habitat[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]