Mathias Ier de Nantes

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Mathias Ier de Nantes
Fonctions
Comte de Nantes
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Décès
Nom dans la langue maternelle
Mathias Ier ou Mazheaz IañVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
De Nantes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père

Mathias Ier de Nantes comte de Nantes de 1038 à 1050/1051[1]. Fils et successeur du comte Budic de Nantes.

Biographie[modifier | modifier le code]

L’évêque de Nantes Gauthier II met à profit le jeune âge du nouveau comte pour désigner comme successeur, son propre fils aîné, Budic qui avait fait ses études aux écoles de Saint-Martin-de-Tours et à qui il n’hésite pas à donner la consécration épiscopale. Gaultier envisageait de créer une dynastie épiscopale comme il en existait déjà à la même époque à Quimper et à Rennes.

Lorsqu’à la mort de son père le l’évêque désigné, Budic veut prendre possession du siège épiscopal il rencontre de la part du comte Mathias Ier et de ses tuteurs une forte opposition qu’il réussit à circonvenir par des versements de fonds.

En 1049 l’évêque Budic est condamné au Concile de Reims par le Pape Léon IX pour népotisme et simonie et il doit abdiquer le pour être remplacé par le cardinal réformateur, Airard abbé de Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome. Il meurt l’année suivante et le comte Mathias a priori sans héritier de son épouse nommée Ermengarde meurt deux ans plus tard.

Profitant probablement du conflit opposant Conan II de Bretagne à son oncle Éon Ier de Penthièvre depuis , Mathias entre en conflit dans le Rennais à la fin des années 1040. Il s'appuie ainsi sur son allié Briant Ier de Châteaubriant, qui combat notamment Robert Ier de Vitré dans les alentours de Marcillé en et . Cette guerre pourrait expliquer l'intervention de Conan II dans le Nantais entre et [2]. Celui-ci tente ainsi de profiter de l'absence d'héritier direct pour s'emparer de Nantes mais la succession de Mathias est recueillie par sa tante Judith, épouse du comte Alain Canhiart de Cornouaille[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les Annales de Saint Florent de Saumur le font décéder en 1050 et les Chroniques Annaulx en 1051.
  2. Michel Brand'Honneur Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes (XIe – XIIe siècles) PUR Rennes (2001) (ISBN 2 86847 5612) tableau 33 p. 290.
  3. Jean-Christophe Cassard Houel de Cornouaille, Société archéologique du Finistère Quimper 1988, p. 100.


Sources[modifier | modifier le code]