Marcus Minucius Augurinus

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Marcus Minucius Augurinus
Fonctions
Légat
Consul
avec Aulus Sempronius Atratinus
Consul
avec Aulus Sempronius Atratinus
Questeur
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
M.Minucius AugurinusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Minucii Augurini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Marcus Minucius (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Gens
Statut

Marcus Minucius Augurinus est un homme politique romain du Ve siècle av. J.-C.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le premier de la gens des Minucii à atteindre le consulat. Il est le frère de Publius Minucius Augurinus, consul en 492 av. J.-C.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 497 av. J.-C., il est élu consul aux côtés de Aulus Sempronius Atratinus[1]. Il consacre le temple de Saturne sur le Forum Romain et c'est durant son mandat que sont instituées les Saturnales[a 1],[a 2].

En 491 av. J.-C., il est élu consul pour la seconde fois, de nouveau avec Aulus Sempronius Atratinus pour collègue[a 3],[2]. Une disette menace Rome et le Sénat a envoyé l'année précédente les légats Publius Valerius et Lucius Geganius en Sicile qui reviennent à Rome avec une grande quantité de blé[2]. Plusieurs sénateurs, à l'instar de Coriolan, veulent le vendre à prix d'or à la plèbe, pour les obliger à cultiver les terres, et permettre au Sénat de retrouver tous ses droits, en partie perdus après l'insurrection du Mont Sacré[a 4]. Mais la réaction de la plèbe est violente, menée par les tribuns de la plèbe Marcus Decius et Lucius Sicinius Velutus[3]. Coriolan doit s'exiler[a 5].

En 488 av. J.-C., il défend Coriolan, en tant que porte-parole de ses représentants[a 6]. Il fait partie de l'ambassade, uniquement composée de consulaires, qui est envoyée auprès de Coriolan[a 7],[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Sources modernes :
  1. Broughton 1951, p. 12.
  2. a et b Broughton 1951, p. 17.
  3. Broughton 1951, p. 18.
  4. Broughton 1951, p. 19.
  • Sources antiques :
  1. Tite-Live, Histoire romaine, II, 21
  2. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, VI, 1
  3. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, VII, 20
  4. Tite-Live, Histoire romaine, II, 34
  5. Tite-Live, Histoire romaine, II, 35
  6. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, VIII, 22
  7. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, VIII, 22, 4-5

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]