Le Givre

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Le Givre
Le Givre
La mairie.
Blason de Le Givre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité CC Vendée-Grand-Littoral
Maire
Mandat
Jennifer Libaud
2023-2026
Code postal 85540
Code commune 85101
Démographie
Gentilé Givrais
Population
municipale
483 hab. (2021 en diminution de 0,41 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 27′ 50″ nord, 1° 23′ 52″ ouest
Altitude 33 m
Min. 2 m
Max. 72 m
Superficie 12,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais
Législatives 2e circonscription de la Vendée
Localisation
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Liens
Site web https://legivre.fr/

Le Givre est une commune française, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ambiance de la commune : une rue.

Le Givre est un village qui se situe au nord du marais poitevin, dans le rétro-littoral de l'océan Atlantique dont il est éloigné de 11 km à vol d'oiseau. Il se trouve à trente kilomètres au sud des Sables d’Olonne, à trente-cinq de La Roche-sur-Yon et dix-sept de Luçon.

La commune du Givre est à côté du carrefour dit du Pont-Rouge.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Le Bernard, La Jonchère, Moutiers-les-Mauxfaits, Saint-Cyr-en-Talmondais et Saint-Vincent-sur-Graon.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal du Givre s'étend sur 1 249 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 33 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 2 et 72 mètres[1],[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte hydrographique de la commune.

La commune est traversée par la rivière dénommée Troussepoil,

La campagne givraise traversée par un affluent du Troussepoil

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angles à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

Les deux tiers des espaces de la commun e sont constitués de zones bocagères[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Givre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,7 %), prairies (28,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), forêts (3,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le Givre est constituée d'un bourg, comprenant le centre de la vie du village (mairie, église et salle Saint-Pierre) et d’un certain nombre de hameaux, qui deviennent selon les recensements récents plus peuplés que le bourg, avec principalement :

  • la Bouchetière ;
  • la Templerie ;
  • la Grisse ;
  • Choisy ;
  • la Mainborgère.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 276, alors qu'il était de 259 en 2015 et de 240 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 70,4 % étaient des résidences principales, 24,1 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Givre en 2020 en comparaison avec celle de la Vendée et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24,1 %) supérieure à celle du département (23,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,6 % en 2015), contre 72,1 % pour la Vendée et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement au Le Givre en 2020.
Typologie Le Givre[I 1] Vendée[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 70,4 71,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 24,1 23,8 9,7
Logements vacants (en %) 5,5 5 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune du Givre est accessible par la RD 949 (route Les Sables-d'OlonneLuçonFontenay-le-Comte), la RD 747 au sud (route La RocheLa Tranche), et la R D19 au nord (route MoutiersChamp-Saint-PèreMareuil).

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine de la dénomination de la commune du Givre ne se trouve pas dans la froideur de son climat, mais provient du patois poitevin qui signifie lieu rempli de vipères. La même origine de ce nom de lieu se retrouve dans celui de la Grisse, lieu-dit situé de l'autre côté de la RD 949 en direction d’Angles.

Le blason du Givre comporte, à ce titre, dans le bas, la représentation de trois serpents.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Sous les Romains, le village est situé à la fin du golfe des Pictons, la mer allant jusqu'aux limites de la commune et notamment celles du Pont Rouge. Depuis, le golfe a disparu à la suite de son assèchement ; aujourd’hui, la zone du golfe correspond au Marais poitevin.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, une première église est construite dans la commune avec comme unique vestige une crypte conservée.

Le château originel du lieu-dit la Brunière est édifié vers le XIIIe siècle par la famille Bodin, seigneur du lieu[16].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Sur les ruines de ce château, un nouvel édifice Renaissance est construit sur la partie arrière de l'ancienne construction par René Bodin de la Rollandière, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, riche seigneur, l’un des chefs protestant en Bas Poitou, qui y reçoit en 1589 le futur roi Henri IV[16], qui y a passé une nuit.

En 1621, durant les Guerres de Religion, les troupes royales envahissent le château et le saccagent.

Après l’extinction de la famille Bodin, le château passe par alliance aux Forest, aux Mareschal et aux l’Escorte avant d’échoir aux Mauras de Chassenon qui le conservent jusqu’en 1789[16].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Sous la Révolution française, le village est occupé par les blancs qui ont essayé de prendre le bourg lors de la bataille de Moutiers-les-Mauxfaits, alors que Moutiers-les-Mauxfaits était toute acquise aux républicains (les « bleus »). À la suite de ces attaques, le bourg du Givre a été incendié, y compris son église. Un lieu-dit, Le Patis aux Filles, aurait vu l'exécution par les bleus de jeunes filles.

Le château, devenu bien national, est acheté par le maire du Givre[17].

Un orme est planté comme arbre de la liberté sur la place, près du presbytère. Abattu dans les années 1940, il a été remplacé par un marronnier qui marque toujours cet emplacement[17].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le château est cédé en 1837 à la famille Pineau, qui en engage la restauration[17].

Dans les années 1860, avec la contribution de la famille impériale, une nouvelle église a été édifiée sur les ruines de l'ancienne. Le cimetière actuel accueille les tombes qui se trouvaient sous l'actuelle place.

Depuis les années 1960 et 1970, le village a connu une urbanisation croissante due à la ruralisation (par l'extension des hameaux situés près de Moutiers-les-Mauxfaits comme celui de La Bouchetière) et du tourisme estival de masse, avec entre autres des achats de terrains constructibles et des ventes de maisons existantes à des Franciliens puis à des populations intra-européennes (comme les Britanniques ou les Suédois). Un premier lot de logements sociaux a été bâti dans le bas du bourg au début des années 1990.

La municipalité a prévu entre septembre 2012 et le premier semestre 2013 d'effectuer des travaux d'assainissement collectif dans le bourg du Givre. En premier, seront raccordés les habitants se situant dans le périmètre (rue de la Vallée, rue Georges-Clemenceau, rue de Madagascar, rue de l'Ancien-Bourg et environs immédiats de la mairie), puis les nouveaux locataires du futur lotissement. Ce lotissement doit voir le jour, courant 2013. Ce raccordement bénéficiera, à terme, à environ 350 à 400 résidents. Cependant, les autres hameaux — qui comptent plus d'habitants que le bourg — ne sont pas concernés. La place de l'Église sera refaite avec des places de stationnement supplémentaires courant 2013. Des implantations florales sont prévues.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement des Sables-d'Olonne du département de la Vendée.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Moutiers-les-Mauxfaits[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Vendée.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le Givre était membre de la communauté de communes du Pays-Moutierrois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes dénommée Vendée-Grand-Littoral, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[19]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1940 1953 Gabriel Daviet[17]   Facteur d'orgues[20]
1953 1981 Henri Caillemer CNIP Homme de lettres
Conseiller général de Moutiers-les-Mauxfaits (1956 → 1960, 1975 → 1981)
Député de la Vendée (2e circ.) (1958 → 1962)
         
1983 mars 2008 Gabriel Patarin[21]   Enseignant
mars 2008[22] mai 2020[23] René Bourcier   Enseignant professeur d’histoire-géographie à la retraite
mai 2020[24],[25] juin 2023[26] Lisabeth Billard   aide comptable
Démissionnaire
août 2023[27] En cours
(au 30 novembre 2023)
Jennifer Libaud   Commerçante ou assimilée

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

La commune n'a plus de commerces de proximité, si ce n'est un café racheté par la commune a sa fermeture dans les années 1980, ouvert le démanche et les jours fériés grâce à une vingtaine de bénévoles [28],[29],[30]..

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 483 habitants[Note 3], en diminution de 0,41 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
314168216318322344366388405
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
418424438456437486495495492
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
469476475405392392395410316
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
351282263276265273342358424
2014 2019 2021 - - - - - -
480489483------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 256 hommes pour 243 femmes, soit un taux de 51,30 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,4 
8,0 
75-89 ans
6,7 
25,1 
60-74 ans
26,4 
17,9 
45-59 ans
20,2 
16,4 
30-44 ans
17,7 
14,7 
15-29 ans
11,8 
17,6 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Vie associative[modifier | modifier le code]

La troupe de théâtre Saint-Pierre est une association créée en 1924 qui dispose d'une salle rénovée en 2020[36]


Cultes[modifier | modifier le code]

Pour les catholiques, l'église fait partie de la Paroisse Saint Jacques du Val Graon, et est ouverte au culte, au moins une fois par mois, le samedi soir en complémentarité avec l’église de Saint-Sornin, située à Saint-Vincent-sur-Graon.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de la Brunière (début du XIIIe siècle), propriété privée visitable lors des Journées du patrimoine[39].
    Le château est construit durant la période troublée de la guerre de Cent Ans. Douze cheminées monumentales en granit ornent l’intérieur de la demeure. En 1591, Jean Bodin le reconstruit (sa signature est inscrite sur la célèbre cheminée pot-de-beurre qui a été restaurée) en style de la Renaissance qui le rendit très hospitalier. C'est d'ailleurs dans ce château que le roi Henri IV choisit de se reposer.
    Le château était autrefois la propriété de la famille de Veillechèze de la Mardière. Il appartient aujourd'hui à ses descendants, le docteur Thierry Gorphe et la baronne de Vauchaussade de Chaumont, (née Christine Gorphe), enfants de monsieur Jacques Gorphe, polytechnicien, et de madame Gorphe, (née Geneviève de Veillechèze de la Mardière).
    Le château possède une curiosité — ce qui lui a valu son classement en tant que monument historique — une cheminée dite en forme de « beurrier ». À l’entrée, avant le portail, se situe un pont en pierre qui a remplacé le pont-levis. Sur le devant de la cour, on distingue quelques restes du château médiéval (canons du type bombarde avec leurs boulets). Sur le côté droit, on aperçoit le colombier féodal. En arrivant de l'église, on peut voir les bâtiments de l’ancienne ferme féodale, inoccupée depuis quelques années ; seul est utilisé le grand bâtiment situé avant le tournant.
  • L'église Saint-Martin.
    Construite sous Napoléon III, l’église Saint-Martin-de-Vertou a été restaurée dans les années 2000 par des artisans locaux. En dessous de l’édifice, il existe une crypte médiévale mais elle ne se visite pas. En revanche, sur son parvis, deux marches sont des pierres tombales, peut-être d'ecclésiastiques par la présence de calices sur chacune d'elles.

Folklore et légendes[modifier | modifier le code]

Le ruisseau du Troussepoil est le berceau de la légende de la Bête d'Angles ou Malbête, une légende liée à la commune d’Angles, située à quelques kilomètres, dont la bête a été mise en haut de l'Église Notre-Dame-des-Anges[40].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Le Givre Blason
Tiercé en pairle : au premier, de gueules à la mitre d'or ; au second, d'azur au château d'argent, ouvert et couvert de sable ; au troisième, d'or à la bisse de sinople ondoyante en pal.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 au Le Givre » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 au Le Givre - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 au Le Givre - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Vendée » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Commune 450 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 « http://professionnels.ign.fr/geofla »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. « Le Givre », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Le Givre et Angles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Angles », sur la commune d'Angles - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Angles », sur la commune d'Angles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Le Givre. Un différend pour un lotissement : L’association pour la protection des paysages de Vendée craint la destruction de haies bocagères suite à la construction d’un lotissement au Givre. Elle monte au créneau », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duLa Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b et c « Le château de la Brunière, au Givre, « tous les ans, nous essayons de faire une tranche de travaux » : Le château de la Brunière, au Givre (Vendée), appartient à Christiane de Chaumont et son frère Thierry Gorphe. Ils se présentent comme des passeurs d’un patrimoine qui reviendra un jour à leurs enfants », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. a b c et d « Le Givre. Le mystère du grand chêne du Givre », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. « Les maires de Givre (Le) », sur https://www.francegenweb.org (consulté le ).
  20. « Le Givre. Jacques Daviet, facteur d’orgues de père en fils : Organiste, facteur d’orgues, Jacques Daviet perpétue la tradition familiale riche de trois générations. Son grand-père a même commencé pendant la Grande Guerre. Rencontre », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  21. « Gabriel Patarin élu pour un quatrième mandat », Ouest-France,‎ .
  22. « René Bourcier, nouveau maire du Givre », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C'est donc un enseignant de 56 ans, René Bourcier, qui a pris la succession d'un autre enseignant, Gabriel Patarin qui ne se représentait pas ».
  23. « Le Givre. René Bourcier ne sera pas candidat », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après un mandat de conseiller municipal de 1989 à 1995, deux mandats d’adjoint de 1995 à 2008, deux mandats de maire de 2008 à 2020, le premier magistrat de la commune givraise a décidé de « laisser sa place pour des raisons personnelles, familiales, son devoir de citoyen accompli ».
  24. « Le Givre. Lisabeth Billard, à la tête d’un groupe uni », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Le Givre. Lisabeth Billard a été élue maire : L’élection du maire et des adjoints s’est déroulée lors du conseil municipal d’installation, samedi. Pour respecter la distanciation, la séance s’est tenue dans la salle du café communal », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Lisabeth Billard, née le 19 janvier 1965, aide-comptable, conseillère municipale depuis 2008, première adjointe depuis 2014, a été élue maire ».
  26. Stéphanie Hancq, « Dans cette petite commune, la maire démissionne : les électeurs appelés à voter et… à se présenter : Dans cette petite commune, la maire démissionne : les électeurs appelés à voter et… à se présente », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
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