La Chapelle-Saint-Maurice

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Chapelle-Saint-Maurice
La Chapelle-Saint-Maurice
Vue du chef-lieu depuis le sommet du Semnoz.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Annecy
Maire
Mandat
Michel Mugnier-Pollet
2020-2026
Code postal 74410
Code commune 74060
Démographie
Gentilé Chapellains
Population
municipale
115 hab. (2021 en diminution de 10,16 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 46″ nord, 6° 09′ 03″ est
Altitude Min. 754 m
Max. 1 760 m
Superficie 6,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Annecy-4
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Chapelle-Saint-Maurice
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Chapelle-Saint-Maurice
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie
La Chapelle-Saint-Maurice
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
La Chapelle-Saint-Maurice

La Chapelle-Saint-Maurice est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Rue principale (D10) du chef-lieu.

La commune de La Chapelle-Saint-Maurice est située dans le massif des Bauges, dans la vallée du Laudon, au sud d'Annecy.

La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Saint-Eustache Rose des vents
Leschaux N Entrevernes
O    La Chapelle-Saint-Maurice    E
S
Bellecombe-en-Bauges (Savoie)

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Saint-Maurice est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,9 %), prairies (25 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La section dite de La Chapelle-Blanche, relevant de la commune de Saint-Eustache, est érigée en commune indépendante, sous le nom de La Chapelle-Saint-Maurice, par décret du [8],[9].

Le syntagme « -Saint-Maurice » renvoie au martyr et saint patron de la Savoie, Maurice d'Agaune[10].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Shapala-San-Meuri, selon la graphie de Conflans[11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier édifice religieux de la Chapelle-Blanche a été fondé en 1375 par des bénédictins de Talloires[12]. La chapelle est une filiale de Saint-Eustache[12].

François de Sales, évêque de Genève, est en visite pastorale le , en présence du curé de la paroisse, Nicolas Challoz, Claude Proven et Jehan Jacquet[12].

L'actuelle église dédiée à saint Maurice est édifiée entre 1840 et 1842[13].

La commune de La Chapelle-Saint-Maurice est créée le , le chef-lieu est installé à la Chapelle[8]. Le territoire de cette commune correspondant à la section dite de la Chapelle-Blanche est détachée d'une partie de la commune de Saint-Eustache[8].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de La Chapelle-Saint-Maurice.

Situation administrative[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Saint-Maurice est une commune du département de la Haute-Savoie, située dans le canton de Seynod, dans l'arrondissement d'Annecy[14]. Elle était membre avec l'ensemble des communes de la partie ouest du « grand lac », aussi dénommée dans le passé « rive gauche » et actuellement « rive ouest », de la communauté de communes de la rive gauche du lac d'Annecy, remplacée par le Grand Annecy depuis le . Les communes qui la composait sont Duingt, Entrevernes, Leschaux, Saint-Eustache, Saint-Jorioz et Sevrier.

La commune appartient à la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Michel Barthier SE ...
mars 2008 En cours Michel Mugnier-Pollet SE ...
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Chapellains et les Chapellaines[8].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 115 habitants[Note 3], en diminution de 10,16 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
248258228233241233216215188
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
193174172158131115105121112
1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
9296111115118118131119115
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Santé[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Radios et télévisions[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines[modifier | modifier le code]

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

Économie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 24 lits touristiques répartis dans 6 structures[Note 4], notamment 3 meublés[19].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade de l'église Saint-Maurice.

Environnement[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se trouve dans le parc naturel régional du massif des Bauges[1]. Une partie est d'ailleurs classée dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I du roc des Bœufs et de la montagne d'Entrevernes[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 21-25, « Les cantons d'Annecy - Annecy-le-Vieux - Seynod », p. 138 « La Chapelle-Saint-Maurice ».

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[19].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Antoine Reille, Guide des parcs naturels régionaux : le patrimoine naturel, la vie traditionnelle, Delachaux et Niestlé, , 319 p. (ISBN 978-2-603-01151-5), p. 199.
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Annecy », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. a b c et d « La Chapelle-Saint-Maurice », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  9. D'après Henry Suter, « Chapelle », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté en ).
  10. D'après Henry Suter, « Saint-Maurice », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté en ).
  11. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 12
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  12. a b et c Plaque commémorative en marbre, située dans l'église Saint-Maurice.
  13. a et b Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 70.
  14. Code officiel géographique de La Chapelle-Saint-Maurice sur le site de l'Insee, consulté le 16 septembre 2015.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  20. « Portail des données communales », Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement.