Korail

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Korail
logo de Korail
illustration de Korail

Création
Forme juridique Entreprise publique
Siège social Daejeon
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Activité Transport ferroviaire et métro
Site web http://www.korail.com

Korail (pour Korea Railroad) est la compagnie nationale des chemins de fer de la Corée du Sud. Elle a longtemps été connue sous le nom de KNR (Korean National Railroad). Son siège (Cheoldogongsa (철도공사 ; 鐵道公社)) est situé à Daejeon.

Korail gère le transport de passagers et de fret à travers la Corée du Sud.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le président de la Confédération des syndicats coréens, Han Sang-gyun, est condamné à huit ans de prison (peine ensuite ramenée à trois ans) pour avoir organisé la protestation contre la privatisation de la compagnie ferroviaire Korean Railway par le gouvernement de Park Geun-hye. Le , des milliers de policiers équipés de gaz lacrymogènes avaient fait une descente dans les locaux de la confédération pour mettre fin à la grève[1].

Organisation[modifier | modifier le code]

Automotrice KORAIL

L'entreprise nationale gère, avec un trafic régulier, l'ensemble des grandes lignes du pays, et également la majorité des lignes locales.

Voyageurs[modifier | modifier le code]

Les KTX sont les trains de grandes lignes les plus prestigieux de Korail. Ces KTX parcourent la Gyeongbu Line et la Honam Line. Les KTX peuvent aller jusqu'à 300 km/h. En deuxième on trouve les automotrices Diesel Saemaeul-ho (새마을호), puis les Mugunghwa-ho (무궁화호), finalement les trains de banlieue Tonggeun(통근열차).

Métro[modifier | modifier le code]

Korail exploite avec le Tonggeun quelques lignes du Métro de Séoul (lignes 1, 3 et 4). Ce secteur de Korail compte 104 stations de métro et 150 trains de banlieue. Environ 2,2 millions de personnes voyagent quotidiennement sur ce réseau.

Fret[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sung Il-kwon, « En Corée du Sud, la fin de la dynastie Park », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )