James Amps

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James Amps
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James Amps (-) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret franco-britannique du Special Operations Executive.

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

James Amps naît le à Rueil-Malmaison. Avant la guerre, il est palefrenier[1] aux haras de Chantilly.

Dans la nuit du 1er au , il est parachuté près de La Ferté-sous-Jouarre, en même temps que Francis Suttill, le chef du réseau Prosper-physician, dont il doit être l’assistant sous le nom de guerre « Thomas ». Il est arrêté mi 1943, au moment de l’effondrement du réseau. Il est exécuté en captivité à Flossenbürg[2], le .

Identités[modifier | modifier le code]

État civil[modifier | modifier le code]

James Frederick Amps

Parcours comme agent du SOE[modifier | modifier le code]

Il appartenait à la section F. Son nom de guerre (field name) était « Thomas ». Son nom de code opérationnel était « chemist » (en français : pharmacien). Sa fausse identité était «Jean Maréchal ».

Parcours militaire[modifier | modifier le code]

Royal Artillery[3][modifier | modifier le code]

SOE[modifier | modifier le code]

Il appartenait donc à la section F, matricule 241288. Il avait le grade de lieutenant.

Famille[modifier | modifier le code]

Les noms et prénoms de ses proches parents : son père : Joseph William Amps ; sa mère : Rose Amps, née Vynck ; son épouse : Odette Amps.

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Aucune distinction n’est mentionnée dans la brochure Le Mémorial de la section F.

Monuments[modifier | modifier le code]

Mémorial français[modifier | modifier le code]

En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, James Amps est honoré au mémorial de Valençay (Indre).

Mémorial anglais[modifier | modifier le code]

Une inscription de son nom est présente au Brookwood Memorial, Surrey, panneau 21, colonne 3.

Mémorial allemand[modifier | modifier le code]

Au musée du camp de Flossenbürg, une plaque, inaugurée le , rend hommage à James Amps parmi quinze agents du SOE exécutés.

Notes, sources et liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ou jockey, selon le site Special Forces Roll of Honour. [12.10.2008]
  2. Ou Gross-Rosen, selon le site Special Forces Roll of Honour. [12.10.2008]
  3. SFRoH mentionne « (CWGC) ».

Sources et liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche James Amps : voir le site Special Forces Roll of Honour
  • Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004.
    Ce livre présente la version « officielle » britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
  • J.D. Sainsbury, Le Mémorial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.