George Oprescu

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George Oprescu
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
BucarestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Toma Stelian House (d) (-)
Commission internationale de coopération intellectuelle (-)
Université Babeș-Bolyai
Université nationale d'art de Bucarest
"George Oprescu" Institute of History of the Arts (d)
Faculté des lettres de l'université de Bucarest (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Personne liée
Constantin Ionescu-Mihăești (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

George Oprescu (né le , à Câmpulung, județ d'Argeș – décédé le (à 87 ans), à Bucarest) a été un historien, critique et collectionneur d’art Roumain, membre de l’Académie roumaine (depuis 1948), professeur à l’Académie de Beaux-arts de Bucarest, membre correspondent de plusieurs académies étrangères.

Critique et historien d’art[modifier | modifier le code]

George Oprescu, dans ses études, s’est occupé de la peinture et de la graphique roumaine du XIXe siècle, ces travaux constituant les premières synthèses d’envergure de l’historiographie roumaine d’art (Pictura românească în secolul al XIX-lea, 1937[1], Grafica românească în secolul al XIX-lea, 2 volumes, 1941 – 1945)[2]. George Oprescu a publié des travaux concernant l’art populaire roumain (Arta țărănească la români, 1922[3]), les maîtres de l’art roumain, qui constituent les premières activités de recherche dans ce domaine. Le professeur George Oprescu a publié des études concernant l’art sculptural roumain (Sculptura statuară românească, 1957[4]). En 1927, il a publié la monographie Géricault et en 1961, la monographie, en deux volumes, Nicolae Grigorescu. Ses travaux se distinguent par l’érudition et par un authentique sens du beau. En 19431946, Oprescu a publié un Manual de istoria artei[5]et, en 1956, la monographie Bisericile-cetăți ale sașilor din Ardeal[6],où il se réfère à la merveilleuse église fortifiée de Biertan[7],située dans le județ de Sibiu, aussi.

Collectionneur d’art[modifier | modifier le code]

Sa riche collection d’art (peintures, sculptures, dessins et gravures autochtones et étrangères), de quelque 10 000 pièces, des auteurs fameux (Dürer, Rembrandt, Delacroix, Courbet, Picasso, Bonington…) a été léguée à l’Académie roumaine. La plupart de ces pièces se trouve au Musée d’Art de l’Académie roumaine[8], dont George Oprescu fut le fondateur.

Travaux[modifier | modifier le code]

  • Arta țărănească la români (L’art paysan chez les Roumains), 1922,
  • Géricault (monographie), 1927, édition française : Paris, La renaissance du Livre, collection À travers l'Art français, 1927, 217p.
  • Pictura românească în secolul al XIX-lea (La peinture roumaine au XIXe siècle), 1937,
  • Grafica românească în secolul al XIX-lea (La graphique roumaine au XIXe siècle) (2 volumes), 1941 – 1945,
  • Manual de istoria artei (Manuel d’histoire de l’art), 1943 – 1946,
  • Bisericile-cetăți ale sașilor din Ardeal (Les églises-châteaux des Saxons de Transylvanie), 1956,
  • Sculptura statuară românească (La sculpture statuaire roumaine), 1957
  • Nicolae Grigorescu (monographie), 1961.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Peinture roumaine au XIXe siècle
  2. La Graphique roumaine au XIXe siècle
  3. L'Art paysan chez lez Roumains
  4. La Sculpture statuaire roumaine
  5. Manuel d'histoire de l'art
  6. Les églises-châteaux des Saxons de Transylvanie
  7. « Le mobilier est d’espèce rare et très valeureux. Les stalles du chœur, du début du XIVe siècle, sont décorées avec des bandes d’ornements gothiques… C’est la décoration que nous trouvons sur les meubles de ce genre de l’Allemagne et de la Suisse, au rien inférieures à celles-ci, que nous pouvons dire qu’à Biertan on trouve des stalles, travaillées chez nous, par des ébénistes transylvains, qui pourraient figurer dans n’importe quel grand musée d’art appliqué » Vd. Bisericile-cetăți ale sașilor din Ardeal, 1956. Titre en français : Les églises-châteaux des Saxons de Transylvanie.
  8. Muzeul de Artă al Academiei Române

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Dicționar enciclopedic român, vol. III, K-P, București, Editura politică, 1965.
  • Mic dicționar enciclopedic, Ediția a II-a, revăzută și adăugită, Editura științifică și enciclopedică, București, 1978.