Famille Martinot

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Famille Martinot
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Armes

Blasonnement D'argent à un triangle de gueules, chargé d'un soleil d'or.[1]
Période XVIe siècle - XVIIIe siècle
Allégeance alt Royaume de France
Charges
Horloge par Balthazar Martinot, 1678

La famille Martinot est une famille française qui fonda une dynastie d'horlogers dont la présence est attestée à Paris dès le milieu du XVIe siècle, et à la Cour de France à partir du règne du roi Henri IV.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille Martinot compte parmi ses membres, bon nombre d'artisans habiles et inspirés qui se sont succédé, en tant qu'officiers attachés sous la direction du grand chambellan de France à la chambre et à la garde-robe de la Maison civile du roi, à la charge d'horloger du roi[2]. Avec cette charge, ils ont obtenu le privilège d'un logement dans les galeries du palais du Louvre dès 1664[2].Cette charge est même devenue héréditaire dans cette famille[2]. Durant le XVIIIe, les membres de cette famille ont été les principaux valets de chambre-horlogers à occuper cette charge dans les maisons ayant cet office[3]. Les troubles de la Révolution française mirent un terme à leurs activités dont le succès avait rendu cette famille, du XVIe au XVIIIe siècle, célèbre dans toute l'Europe. La famille Martinot semble avoir disparu à cette époque.

Sa généalogie, jusqu'alors mal connue, et dont les publications ont souvent donné une version erronée, est désormais plus fidèlement établie grâce aux recherches de H. Levasseur, publiées par Tardy dans le Dictionnaire des horlogers français.

Généalogie[modifier | modifier le code]

I Gilbert Martinot, horloger, demeurant à Paris, apprenti en 1549, cité jusqu’en 1592. De son mariage avec N.N., il eut :

  1. Denis Martinot (vers 1550-?), horloger à Paris, époux de Marie Hoche, horloger des rois Henri IV et Louis XIII, cité entre 1588 et 1611. Dont postérité : nombreux horlogers du roi et du Palais, à Paris.
    Fondateur de la branche aînée (voir ci-dessous).
  2. Jean Martinot (?-?), horloger à Paris, cité entre 1597 et 1596[réf. nécessaire], dont postérité : nombreux horlogers du roi, de la reine et aux galeries du Louvre
    Fondateur de la branche médiane (voir ci-dessous), dont le plus éminent représentant est Henri Martinot[4] (1646-1725), horloger du roi aux galeries du Louvre, époux d’Élisabeth Girardon, fille du sculpteur.
  3. Zacharie Martinot (vers 1600-?), horloger à Paris, horloger du roi, épouse en premières noces en 1629 Marguerite Moret et en secondes noces en 1637, Marguerite Girardot.
    1. Sa fille épouse l’horloger Gaulard, dont descendent les horlogers Gaulard dit Martinot.
  4. Balthazar Martinot (?-1697), horloger à Rouen, gouverneur du Gros-Horloge jusqu’en 1694,
  5. François Martinot, qui suivra sous II,
    Fondateur de la branche cadette dite de François et des Balthazar Martinot.
  6. Barnabé Martinot (?-1662 Londres), horloger à Orléans, cité entre 1620 et 1634, s’établit à Londres pour cause de religion[5].

Branche aînée fondée par Denis Martinot[modifier | modifier le code]

II. Denis Martinot (vers 1550-?), horloger à Paris, époux de Marie Hodé, horloger des rois Henri IV et Louis XIII, cité entre 1588 et 1611.

III. Denis Martinot (vers 1585-vers 1640), horloger à Paris, horloger du roi (1611-1636), horloger du Palais (1616), horloger et valet de chambre du roi, garde et conducteur de l'horloge du Palais, demeurant au Palais, paroisse Saint-Barthélémy à Paris (1634)[6]. Il épousa Guionne Gallet. Dont :

  1. Claude Martinot (1606-vers 1642), horloger à Paris, épousa en 1634 Claude Gagnier.
  2. Charles Martinot (vers 1608-vers 1652), horloger à Paris, épousa Marie Vabois.
  3. Pierre Martinot (1610-vers 1644), horloger à Paris, épousa Renée Villain.

Branche cadette fondée par Jean Martinot[modifier | modifier le code]

II Jean Martinot (?-?), horloger à Paris, cité entre 1577 et 1596. Dont :

  1. Jean Martinot (1577-?), horloger à Paris, horloger du roi et de la reine, épousa Jeanne de Lyon.
  2. Gilles Martinot, suit sous III

III Gilles Martinot[2] (1622-1670), horloger du roi, épousa en 1643 Honorine Perret, dont :

IV Henri Martinot (1646-1725)[2], horloger aux galeries du Louvre (1670-1684), horloger de la Maison du Roi (1664-1725), épousa Élisabeth Girardon, fille du sculpteur le chevalier François Girardon. Dont :

  1. Jacques Martinot (1684-1729)[2], horloger à Paris, premier horloger du roi et de la reine, épousa Anne-Geneviève de la Genière. Dont :
    1. Jacques Martinot, horloger du roi de 1723 à 1732, sous le règne de Louis XV.
  2. Claude Martinot, qui suit sous V.

V. Claude Martinot (vers 1699), horloger aux galeries du Louvre, horloger du roi de 1718 à 1742, sous la régence de Philippe d'Orléans et le règne personnel de Louis XV, il épousa Jeanne-Madeleine Richer. Dont :

VI Claude II Martinot (?-1767), horloger du roi et horloger aux galeries du Louvre, épousa N.N., dont :

VII Jean-Claude Martinot (1731-?).

Branche benjamine fondée par Balthazar Martinot[modifier | modifier le code]

II. François Martinot, horloger à Rouen, cité de 1610 à 1636, épousa N.N. Dont sous III :

III. Balthazar Martinot (1610-1697), horloger à Rouen, gouverneur du Gros Horloge, épousa I. en 1636 Catherine Hubert et II. en 1672, Marie Le Febvre. Il s’établit à Paris vers 1661. Dont, du premier lit :

  1. Balthazar Martinot dit l’Aîné, qui suit sous IV.
  2. Claude Martinot (1637 Rouen-vers 1698), horloger du roi aux Galeries du Louvre, épousa à Paris en 1674, Françoise-Antoinette Decreaux.
  3. Gérosme Martinot.

IV. Balthazar Martinot dit l’Aîné (1636 Rouen-1714 Saint-Germain-en-Laye), horloger de la reine Anne d’Autriche puis du roi Louis XIV et du Conseil. Il s’établit à Paris vers 1680. Il avait épousé en premières noces Anne Belon et en secondes noces Catherine de Châlons[7]. Dont de sa première épouse :

  1. Suzanne Martinot, épousa maître François Faulcon, conseiller du roi au bailliage et siège présidial de Rouen.
  2. Étienne Martinot, maître horloger, né peut-être en 1639 à Rouen, mort le 31 mai 1702 sur le quai des Augustins, inhumé le à Saint-André-des-Arts[8], Paris, épousa en 1666, Cécile Meslin. Dont :
    1. Zacharie Martinot, épousa à Saint-Barthélemy le 16 novembre 1692, Agnès Jucquehors[9], fille d'Antoine Jucquehors, marchand de vin, et de Nicole de Vauconsains (témoins de la part du marié Gilles Martinot, me. horloger, oncle paternel ; et Philippe Vandivout, orfèvre de Monseigneur, et de la part de la mariée, Nicolas Dubus, marchand franger, oncle de la mariée, et Henry Malerme, marchand, ami).
  3. Zacharie Martinot, maître horloger.
  4. Gilles Martinot, (1658-1726), maître horloger, épousa à Paris en 1687, Élisabeth Lejeune.
  5. Anne Martinot (?-1707) épousa Philippe van Dievoet dit Vandive (1654 Bruxelles-1738 Paris), le fameux orfèvre du Roi et du Dauphin, frère du sculpteur bruxellois Pierre van Dievoet.
  6. Catherine Martinot[10] qui épousa par contrat du , Antoine Barrois[11](?-1749), Écuyer, valet de chambre ordinaire du Roi, fils de Claude Barrois, valet de chambre ordinaire du roi, et de Marie-Marguerite Liebeuf[12]. Les témoins à ce mariage furent Louis XIV lui-même, Monseigneur le Grand Dauphin, le duc de Bourgogne, Marie-Adélaïde de Savoie, Philippe d'Anjou et beaucoup d'autres[13].
  7. Sieur Louis Balthazar Martinot, Officier de la Maison du Roy, qui suit sous V.

V. Sieur Louis Balthazar Martinot, mort le 13 janvier 1731, rue de la Ville-l'Évêque vis-à-vis l'église de la Madeleine de la Ville l'Évêque, écuyer[14], valet de garde robe du Roy, Officier de la Maison du Roy, épousa Dame Madelaine de la Champagne[15], morte le 14 octobre 1760, rue des Vieilles Étuves Saint-Martin. Dont quatre enfants[16]:

  1. Balthazar Jacques Martinot qui suit sous VI.
  2. Marie Madelaine Martinot, née en 1720.
  3. Marin Martinot, né en 1728.
  4. François Martinot, né en 1730.

VI. Balthazar Jacques Martinot, né en 1718.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971, p. 437–445.
  • Hélène Cavalié (née Martin de Boulancy d'Escayrac-Lauture), Pierre Germain dit le Romain (1703-1783). Vie d'un orfèvre et de son entourage, Paris, 2007, thèse de l'École des Chartes, t. I, p. 209, 210, 345, 350, 429, 447. (Concernant les Vandive).
  • Mathieu da Vinha, Les valets de chambre de Louis XIV, Paris, Perrin, 2004, p. 104, 180, 208-209, 422, 456.
  • H. Levasseur, "Généalogie de la famille Martinot", publiée par Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971, sub verbo MARTINOT.
  • Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, publié par Imprimerie de H. Boissel, 1897, tome 10 (1894/96), p. 425, notes sur l'horloger Balthazar Martinot.
  • Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, p. 185. (épouse de Balthazar Martinot)
  • William Ritchey Newton, « Valet de chambre-horloger », dans Almanach de la Cour, Wlliam Ritchey Newton, , 5380 p., p. 958-959

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Meurgey de Turpigny, Armorial de la généralité de Paris, Versailles, tome IV, 181.
  2. a b c d e et f J. J. Guiffrey, « Anecdotes inédites sur la vie et les mœurs des Artistes français du siècle dernier », Le courrier,‎ (lire en ligne)
  3. Ritchey Newton 2020, p. 958.
  4. Ritchey Newton 2020, p. 959.
  5. Selon Tardy, Barnabé Martinot serait l’ancêtre des Martinot ou Martineau de Londres, dont descendrait l'écrivain et sociologue anglaise Harriet Martineau (Tardy, Dictionnaire des horlogers français, 1971, pp. 444-445 : « Barnabé [Martinot]. Orléans puis Londres. Cité Orléans 1620-26-34. Part pour Londres. Mort en Angleterre 1662. Sa descendante Harriet Martineau écrira des romans d'éducation. Joseph senior. Descendant du précédent. Londres. Milieu du XVIIIe s. »). En réalité, la famille de celle-ci descend de Gaston Martineau, un chirurgien de Dieppe qui s'établit à Norwich après la révocation de l'Édit de Nantes de 1685. Lire : (en) Drummond, James; Upton, C. B. (2003). Life and Letters of James Martineau, Kessinger Publishing, 1902, p. 12 (ISBN 978-0-7661-7242-5).
  6. Les archives nationales conservent un acte daté du mentionnant la donation de « Denis Martinot, horloger et valet de chambre du Roi, garde et conducteur de l'horloge du Palais à Paris, demeurant au Palais, paroisse Saint-Barthélémy à Paris », à « Zacharie Martinot, horloger et valet de chambre du Roi, garde et conducteur de ladite horloge du Palais, son fils, d'une maison et jardin à Châtenay sous Bagneux et de terres et vignes au terroir de Châtenay » (Archives nationales, inventaire Y//174, notice no 3827 en ligne
  7. Acte de décès à Saint-Germain-en-Laye, vue 109/112 : « S(épulture) de Baltazard Martinot. Le meme jour (31 décembre 1714) a été jnhumé dans cette Eglise le Corps de Sr. Balthazar Martinot horlogeur de feüe la Reyne mere epoux de Catherine de Châlons de cette paroisse décédé le jour precedent agé d'environ soixante et dixneuf ans messe haute et prierres chantées en presence de Louis Balthazar Martinot Valet de garderobe du Roy fils du deffunt, de Pierre françois Racine ecuier seigneur de Tremblay epoux de la petite fille du deffunt et de gerosme Martinot frere du deffunt lesquels ont signé. »
  8. Acte de décès d'Étienne Martinot, fichier Laborde, les témoins sont : Étienne Martinot, maître horloger, frère ; Gilles Martinot, maître horloger, frère ; Philippe Vandive, marchand orfèvre, beau-frère.
  9. Agnès Jucquehors, femme de Zacharie Martinot, orlogeur, fut marraine à Saint-Nicolas-du-Chardonnet le 9 février 1699 du futur peintre Étienne Jeaurat, né la veille.
  10. Mathieu da Vinha, Les valets de chambre de Louis XIV, Paris, Perrin, 2004, p. 208 : « Catherine Martinot, était la fille de Balthazar, "Orlogeur de la feue Reyne [Marie-Thérèse d'Autriche] et [de] demoiselle Anne Beloq sa femme". Les Martinot étaient une grande famille d'horlogers valets de chambre qui avaient servi dans plusieurs maisons royales, et Balthazar peut se prévaloir d'être l'un des artisans les plus célèbres de son temps. Son épouse portait aussi un patronyme très présent parmi les valets de chambre ordinaires : elle était certainement apparentée aux Bellocq ». (N.B. En réalité le nom de l'épouse de Balthazar Martinot, était Belon et la graphie Beloq résulte d'une erreur de lecture de l'auteur).
  11. Mathieu da Vinha, Les valets de chambre de Louis XIV, Paris, Perrin, 2004, p. 208 : « Un exemple frappant d'endogamie se retrouve dans le contrat de mariage Antoine Barrois--Catherine Martinot, passé à Paris le 30 août 1699. Il permet de reconstituer entièrement l'arbre généalogique des deux familles ».
  12. Mathieu da Vinha, Les valets de chambre de Louis XIV, Paris, Perrin, 2004, p. 208 : « Le défunt père d'Antoine (5), Claude (4) - également valet de chambre ordinaire du roi -, était marié à Marie-Marguerite Liebeuf, pour laquelle aucune charge ou profession n'est spécifiée ».
  13. Mathieu da Vinha, Les valets de chambre de Louis XIV, Paris, Perrin, 2004, p. 104 : « Le 30 août 1699, se marièrent Antoine Barrois (5) et Catherine Martinot. Dans le même ordre signèrent les trois Louis, mais juste après venait Marie-Adélaïde (princesse de Savoie, devenue duchesse de Bourgogne après son mariage en 1697) qui prenait place avant Philippe d'Anjou et Charles de Berry, comme première dame de la Cour » Archives nationales, Minutier central des notaires parisiens, ét/CVIII/248 - 30 août 1699 : mariage d'Antoine Barrois avec Catherine Martinot).
  14. Archives nationales, Paris, 01/06/1715 - 31/08/1715 | AN ET-XXXV-524 : 5 juin 1715 : Contrat de mariage (avec Marie Madeleine de LA CHAMPAGNE) : « Furent presents Baltazard Louis Martinot ecuyer vallet de garde robbe du Roy demeurant à Paris rue de la Ville Levesques faubourg saint Honoré paroisse sainte Marie Magdeleine fils de deffunts sieur Baltazard Martinot valet de chambre horlogeur de la Reine et damoiselle Anne Belon sa femme, ses pères et mère d'une part » : Lire en ligne.
  15. Madelaine de la Champagne est la sœur de Marguerite de la Champagne épouse de Marin Herbinot Sieur des Touches, officier de la maison du Roy et ancien conseiller du Roy Trésorier gageur des rentes de l'hôtel de ville de Paris, demeurant rue et paroisse Saint-Roch. Dont : Marin Nicolas Herbinot Sieur Des Touches, conseiller du roi élu au siège présidial de l'élection du Mans qui épousa le 22 novembre 1746, au Mans, Chapelle du château de Fontenaille, Marie Renée Marguerite Ménard des Rolandières.
  16. Concernant cette parentelle, voir l'acte du 23 janvier 1731, aux Archives nationales, Registres des tutelles, coté AN Y4463B. Concerne la tutelle de ses quatre enfants mineurs donnée à Dame Marie Madelaine de la Champagne veuve Martinot, le Sieur Louis François Martinot, marchand bourgeois de Paris, cousin paternel des mineurs étant nommé leur subrogé tuteur : "Furent présents les parents et amis de Balthazar Jacques Martinot, âgé de douze ans trois mois, Marie Madelaine âgée de onze ans et cinq mois, Marin âgé de deux ans neuf mois et François Martinot âgé de onze mois. Le tout ou environ. Enfants mineurs de deffunt Sieur Louis Balthazard Martinot ancien officier de la maison du Roy et de Dame Marie Madelaine De la Champagne a present sa veuve leur pere et mere, scavoir Sieur Philippe Vandive marchand orfevre jouaillier a Paris ancien Consul demeurant quay des Orfevres paroisse Saint Barthelemy grand-oncle des mineurs a cause de feuë damoiselle Anne Martinot sa femme, et ce du costé paternel, Sieur Baltazar Philippe Vandive et Nicolas Philippe Vandive marchand orfevres Jouailliers a Paris y demeurant sur le quay des orfevres paroisse Saint Barthelemy cousins issus de germains paternesl des mineurs Marin Herbinot Sieur des Touches officier de la maison du Roy et ancien conseiller du Roy Tresorier gageur des rentes de l'hostel de cette ville et demeurant rue et paroisse Saint Roch oncle maternel des mineurs a cause de Dame Marguerite de la Champagne son epouse ; Sieur Noel de Reberque bourgeois de Paris demeurant rue Montmartre paroisse Saint Eustache aussy oncle maternel a cause de damoiselle Gabrielle de la Champagne son epouse ; Sieur Estienne le Large de Raul (?) Juré mesureur de grains et bourgeois de Paris y demeurant grande rue du Fauxbourg paroisse Saint Jacques du halay (?)), Cousin issu de germain maternel et Sieur Michel Joseph Collier bourgeois de Paris y demeurant fauxbourg Saint Honoré rue et paroisse de la Madelaine"

Articles connexes[modifier | modifier le code]