Coursac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Coursac
Coursac
L'église de Coursac.
Blason de Coursac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Pascal Protano
2020-2026
Code postal 24430
Code commune 24139
Démographie
Population
municipale
2 284 hab. (2021 en augmentation de 8,2 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 07′ 43″ nord, 0° 38′ 18″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 225 m
Superficie 24,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coursac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coursac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Coursac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Coursac
Liens
Site web Site officiel

Coursac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

En Périgord central, la commune de Coursac est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.

À moins d'un kilomètre de la route départementale 4, le bourg de Coursac est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au sud-ouest du centre-ville de Périgueux et autant à l'est-sud-est de Saint-Astier.

Au nord, le territoire communal est bordé par l'autoroute A89 dont l'échangeur le plus proche est celui de « Périgueux-centre » (no 15), à six kilomètres et demi du bourg par la route.

Le sentier de grande randonnée GR 654 borde la commune au nord-est sur 650 mètres, face à Sanilhac.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Coursac est limitrophe de huit autres communes dont Marsac-sur-l'Isle au nord par un simple quadripoint.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Coursac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Coursac.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 89 m et 225 m[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,65 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,25 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Cerf, le Naussac, le ruisseau de Chabannes, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[14],[Carte 1].

Le Cerf, d'une longueur totale de 15,37 km, prend sa source dans la commune de Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune d'Atur) et se jette dans l'Isle en rive gauche à Razac-sur-l'Isle[15]. Au nord-ouest, il arrose le territoire communal sur 1,8 kilomètre.

Autre affluent de rive gauche de l'Isle, le Naussac prend sa source dans l'ouest du territoire communal qu'il arrose sur près d'un kilomètre et demi.

Le ruisseau des Chabannes, affluent de rive droite du Vern, baigne le sud-ouest de la commune sur près de deux kilomètres dont 400 mètres en limite de Manzac-sur-Vern.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 8 km à vol d'oiseau[20], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coursac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[24],[25],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), terres arables (21,1 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg de Coursac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[30] :

  • Baillou
  • Beau
  • Beleycout
  • la Beylie
  • Blanchou
  • Blanquet
  • Blouze
  • les Borderies
  • les Brandeaux
  • Broussas
  • la Brousse
  • les Brujoux
  • Bruyols
  • Buis
  • le Cerf de Mémie
  • la Chabanne
  • Chatras
  • Chaussidoux
  • Chiconet Bas
  • Chiconet Haut
  • Coupe-Gorge
  • Aux Embois
  • Enveaux
  • la Faye
  • la Feuillade
  • Font de Meaux
  • les Forêts
  • les Girardies
  • Goujatoux
  • Grands Marots
  • Guillaumias
  • la Jarthe
  • la Jutherie
  • Lalande
  • Laudonie
  • Laugerie
  • Lauglusie
  • Lespinasse
  • Linard
  • Maison Jeannette
  • Maison Neuve
  • Manou
  • Maraval
  • les Marches
  • les Mares
  • Mareuil
  • Mauvignier
  • Meynichoux
  • Monsac
  • la Morinie
  • le Moulin de la Jarthe
  • Mourcin
  • le Paysset
  • le Petit Cerf
  • Picharoux
  • les Privats
  • le Puy de Monsac
  • le Ruisseau Noir
  • Valadet
  • Volvey.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Coursac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Coursac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[33]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[34],[35].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coursac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 96,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[38].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999, 2018 et 2020, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 1997, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Coursac doit son nom au nom latin Corsacum, du nom d'un personnage gallo-romain du nom de Curtius, suivi de -acum[39].

En occitan, la commune porte le nom de Corsac[40].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au lieu-dit Font de Meaux, des fouilles préventives durant l'été 2004 complétées par une fouille de l'INRAP en 2005 ont permis de localiser un habitat datant du Néolithique final, et deux enclos circulaires de l'âge du Fer[41].

Pendant des siècles, les ruines d'une villa gallo-romaine ont subsisté. Il n'en reste rien aujourd'hui.

La pierre Panlaire est une borne qui se dresse en bordure de route au croisement des routes conduisant de Coulounieix à Razac et de Coursac à Marsac, près des lieux-dits les Farges et Perlijoux[42]. À l'origine, au XVe siècle, elle marquait la limite des quatre paroisses devenues des communes à la Révolution, à la fin du XVIIIe siècle[42]. Déplacée d'une dizaine de mètres[42], elle se situe désormais sur le territoire de la commune de Coulounieix-Chamiers [43].

La paroisse de Coursac est sous le patronage de saint Martin et elle formait jusqu'en 1790 une seigneurie dont les évêques de Périgueux furent de tout temps les seigneurs. C'est d'ailleurs au hameau de Mourcinq que le , l'évêque Frotaire de Gourdon, en visite dans la paroisse, fut assassiné[44].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Dès 1790, la commune de Coursac a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[5].

Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014 et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[45].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le 27 décembre 2002, la commune adhère à la communauté d'agglomération périgourdine créée trois ans plus tôt. Celle-ci disparait le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1799 1804 Mr Descouts (Descoux)    
1804 1815 Mathieu Cherifel    
1815 1830 Hyacinthe Forêt-Martin    
1830 1832 Simon-Hippolyte Germilhac    
1832 1863 Gérard-Germain Fourgeaud    
1863 1871 Pierre-Alfred Labat    
1871 1876 Hippolyte Aublant    
1876 1878 Charles Gadaud    
1878 1889 Germain Lebriat    
1889 1897 Louis Lebriat    
1897 1912 François-Charles Soulet    
1912 1929 Arthur Gadaud    
1929 1944 Hippolyte Aublant    
1944 1945 Maurice Chaminade    
1945 mai 1953 Jean Gadaud    
mai 1953 mars 1971 Anatole Lachaud    
mars 1971 mars 1983 Jean Julliand    
mars 1983 mars 2013 Bernard Peyrouny[Note 6] SE[48] Retraité agricole
mars 2013
(réélu en mai 2020[49])
En cours Pascal Protano DVD[50] Conseiller départemental du canton de Saint-Astier (2015-2021)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Coursac relève[51] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

En 2021, la commune comptait 2 284 habitants[Note 7], en augmentation de 8,2 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0409409491 1811 2151 1721 1681 2221 188
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0771 2061 1981 0621 0561 023998991903
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
894815801632623589590530536
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5094965498771 1751 3451 5341 5731 914
2015 2020 2021 - - - - - -
2 1112 2422 284------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

À l'automne, les Foulées de Coursac : trail de 8 à 21 km en 2023 (6e édition)[55].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 078 personnes, soit 51,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (80) a augmenté par rapport à 2010 (61) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,4 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte 115 établissements[57], dont soixante-deux au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, treize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et neuf dans l'industrie[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de La Feuillade, qui perdit ses tours peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors d'un incendie. Ce château appartint jadis à plusieurs familles de nobles lignage : la famille d'Aix (de la fin du XVe s. au XVIIIe s.), la Famille de Beaupoil (au XVIIIe s.) et la famille de Chancel (qui le détenait en 1789).
  • Château de la Jarthe, XVe et XVIe siècles, avec sa chapelle et son pigeonnier inscrits aux monuments historiques depuis 1948[59]. Ce château appartint jadis à plusieurs familles de noble lignage : la Famille du Puy de La Jarthe (des déb. du XIVe s. à 1583) la famille de Chillaud (de 1583 au XVIIe s.), la famille du Saillant (du XVIIe au XVIIIe s.) et la famille de La Roche-Aymon (du XVIIIe s. à 1836).
  • Château de Manou, qui appartint jadis à plusieurs familles de noble lignage : la famille de Benoit du XVIe s. à 1891, la famille de Scoraille (de 1891 à 1928) et la famille de Marignan (qui le détenait durant la 2e guerre mondiale).
  • Église Saint-Martin[60]., dont les cloches sont d'origine, les révolutionnaires n'ayant pas réussi à les descendre pour les faire fondre et en faire des canons.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Coursac

Les armes de Coursac se blasonnent ainsi : « D'azur à trois étoiles d'or, l'une en chef et les deux autres en pointe, à deux épis de blé, aussi d'or, mis en pal, l'un à senestre, l'autre à dextre. »

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Démissionne en tant que maire et devient 1er adjoint. Source : Pascal Protano est le nouveau maire de Coursac, Sud Ouest édition Dordogne du 26 mars 2013, p. 12-13.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Coursac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Coursac » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Coursac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Coursac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  14. « Fiche communale de Coursac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  15. Sandre, « le Cerf ».
  16. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  17. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Coursac et Coulounieix-Chamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Coulounieix » (commune de Coulounieix) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Coulounieix » (commune de Coulounieix) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  30. « Coursac » sur Géoportail (consulté le 22 janvier 2021)..
  31. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Coursac », sur Géorisques (consulté le ).
  32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  34. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  35. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  37. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  38. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  39. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 121-122, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2).
  40. Le nom occitan des communes du Périgord - Corsac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  41. Isabelle Kerouanton, « Les enclos circulaires de l’Âge du fer de Font de Meaux à Coursac (Dordogne) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 106, no 2, 2009, p. 357-371 lire en ligne.
  42. a b et c La pierre Panlaire, site internet de Marsac-sur-l'Isle, consulté le .
  43. « Borne Panlaire, » sur Géoportail (consulté le 9 novembre 2023)..
  44. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 412.
  45. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  46. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.
  47. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
  48. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 19.
  49. « L'installation des maire se poursuit », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 13.
  50. H.C., « Ne nous oubliez pas ! », Sud Ouest édition Périgueux du 9 avril 2014, p. 15.
  51. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. Joël Larivière, « La 6e édition des Foulées de Coursac sera composée de trois parcours », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 17.
  56. Dossier complet - Commune de Coursac (24139) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 septembre 2018.
  57. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  58. Dossier complet - Commune de Coursac (24139) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 septembre 2018.
  59. « Château de la Jarthe », notice no PA00082508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 55.