Claude Bazin de Bezons

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Claude Bazin de Bezons
Fonctions
Intendant du Languedoc
-
Intendant de la généralité de Soissons
-
Fauteuil 1 de l'Académie française
-
Conseiller d'État
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Père
Claude Bazin de Bezons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Suzanne Talon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Louis Bazin de Bezons
Jacques Bazin de Bezons
Armand Bazin de Bezons
Jacques Bazin de Bezons, Seigneur de Bezons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Claude Le Blanc (petit-fils en lignée féminine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Claude Bazin, chevalier, seigneur de Bezons, né à Paris en 1617 et mort le , est un avocat et homme d'État français du XVIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Petit-fils de Claude Bazin, docteur régent en la faculté de médecine à Paris, qui épousa Marie Chanterel (dont la famille possédait la seigneurie de Bezons) vers 1567 et qui fut anobli par Louis XIII en 1611, fils de Claude Bazin de Bezons, qui épousa Suzanne-Henriette Talon (elle-même sœur d'Omer Talon), Claude Bazin de Bezons est avocat au Grand Conseil. En 1643, il est élu membre de l'Académie française, dont il deviendra le doyen.

Il est intendant de la justice, de la police et des finances de la généralité de Soissons, puis de Languedoc de 1654 à 1674, et c'est à ce titre que nommé commissaire à la vérification de la noblesse, il dirige dans cette province la grande enquête sur la noblesse ordonnée dans tout le royaume par le roi Louis XIV. Il est également commissaire pour la réorganisation des universités de Toulouse et de Montpellier. De retour à Paris, il est nommé conseiller d'État.

Membre de l'académie française, il a occupé de 1643 à sa mort en 1684 le fauteuil 1. Il n'a laissé comme écrits que des pièces fugitives, dont quelques discours et harangues, ainsi qu'une traduction du traité de Prague entre Ferdinand II et le duc de Saxe en 1635.

Descendance[modifier | modifier le code]

Il laisse une descendance qui s'est distinguée :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René de Vertot, Histoire de l'Ordre des Chevaliers de Malte, Jamet, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]