Ceffonds

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Ceffonds
Ceffonds
Ceffonds, rue Jacques d'Arc.
Blason de Ceffonds
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise
Maire
Mandat
Éric Krezel
2020-2026
Code postal 52220
Code commune 52088
Démographie
Gentilé Ceffondais
Population
municipale
659 hab. (2021 en augmentation de 4,27 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 15″ nord, 4° 45′ 51″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 173 m
Superficie 36,52 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Porte du Der
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Wassy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ceffonds
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Ceffonds
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Ceffonds
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Ceffonds

Ceffonds est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ceffonds est située dans le pays du Der, région humide et boisée, située entre les vallées de la Marne et de l'Aube.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soulaines », sur la commune de Soulaines-Dhuys à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ceffonds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Porte du Der, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 2 913 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,1 %), forêts (27 %), prairies (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sigisfons en 1183, Sefunz au XIIe siècle, Figidus FOns en 1027, Sigisfontis en 1114, Ceffons en 1539, Ceffon en 1700, Ceffond en 1725 ; prit le nom du lieu Fons pour fontaine en bas-latin [17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village de Ceffonds dépendait du bailliage de Chaumont. Il était rattaché au diocèse de Troyes. Il est le résultat en 1972 de la fusion des anciens villages de Anglus, Ceffonds et Sauvage-Magny.

Jacques d'Arc, père de Jeanne d'Arc serait originaire de Ceffonds[18].

L'église, édifiée au XIIe siècle, est modifiée au début du XVe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Serge Perny    
mars 2008 mars 2014 Claudette Jacquier    
mars 2014 En cours Éric Krezel    

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 659 habitants[Note 4], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
762816860855760828832852858
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
741765722769770743723726686
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
640663653579626591536557582
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
571546618619608586568576636
2015 2020 2021 - - - - - -
632650659------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue du village vers 1925.
De l'église du XIIe siècle de style art roman, il subsiste la tour-clocher située à la croisée du transept et l'un des deux vaisseaux du transept.
Le bâtiment autour a été construit dans le style gothique flamboyant dans les années 1510. Le style de la première Renaissance apparaît près de la façade. Son portail porte la date de 1562. Les croisées des voûtes sont datées de 1635, 1669 et 1741.
La nef trapue, dont la construction était traditionnellement financée par la communauté villageoise, est sur le plan architectural relativement rustique, tandis que le chœur commandité par les abbés du bourg voisin de Montier-en-Der est d'une grande qualité avec son abside à cinq pans.
L'église possède un remarquable ensemble de vitraux du premier tiers XVIe siècle de l'école de Troyes qui datent de la reconstruction de l'église. L'église possède également quelques panneaux du XVe siècle[26],[27]
  • Maison de Jacques d'Arc, « arpenteur des bois et forêts pour le roi » au « département de France » en 1436, grand-père de Jehanne d'Arc. C'est dans cette maison qu'était né Jacques d'Arc, son père.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ceffonds Blason
D'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Ceffonds et Soulaines-Dhuys », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Soulaines », sur la commune de Soulaines-Dhuys - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Soulaines », sur la commune de Soulaines-Dhuys - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de La Porte du Der », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Auguste Longnon, LEs Noms de lieu..., N°975
  18. SIMONNEAU Jean-jacques, Jacques d'Arc, Le bon Haut-Marnais, Haute-Marne, Centre Généalogique de Haute-Marne, , 298 p. (ISBN 978-2-9559316-1-5), tout l'ouvrage.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Laurence de Finance, Les églises de Ceffonds et de Puellemontier et leurs verrières, Éditions Dominique Guéniot (Parcours du patrimoine n°338), Langres, 2008 (ISBN 978-2-87825-411-2).
  24. « l'église Saint-Remi », notice no PA00078980, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Le mobilier et les verrières de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos - Le guide du Patrimoine: Champagne-Ardenne, p.116-117, Hachette, Paris, 1995 (ISBN 978-2010209871).
  27. Nathalie Rougnon et Arnaud Sauer, « L'école troyenne de peinture sur verre. Février 2006 », SCEREN-CDDP de l'Aube, .