Auguste de Suède

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Auguste de Suède
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Auguste de Suède par Carl Theodor Staaff .

Titre

Duc de Dalécarlie


(41 ans, 6 mois et 8 jours)

Prédécesseur aucun
Successeur Prince Carl Johan
Biographie
Titulature Prince suédo-norvégien
Dynastie Maison Bernadotte
Distinctions Ordre des Séraphins
Ordre de l'Éléphant
Nom de naissance Nikolaus August Bernadotte
Naissance
Château de Drottningholm
Ekerö
Suède-Norvège
Décès (à 41 ans)
Palais royal de Stockholm
Stockholm
Suède-Norvège
Sépulture Église de Riddarholmen
Père Oscar Ier de Suède
Mère Joséphine de Leuchtenberg
Conjoint Thérèse de Saxe-Altenbourg
Résidence Palais royal de Stockholm
Religion Luthéranisme suédois

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Auguste de Suède-Norvège (en suédois : Prins August av Sverige och Norge), titré duc de Dalécarlie, est né au château de Drottningholm, Ekerö, Suède-Norvège, le et mort au palais royal de Stockholm, le , est un prince suédo-norvégien. C'est le plus jeune enfant du roi de Suède Oscar Ier et de Joséphine de Leuchtenberg.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Auguste de Suède.

Le prince Auguste de Suède, né au château de Drottningholm le est le cinquième et dernier enfant du roi de Suède Oscar Ier et de Joséphine de Leuchtenberg. Il est titré Duc de Dalécarlie, le jour même de sa naissance. Il a trois frères aînés : 1) le futur roi Charles XV (1826-1872), 2) Gustave duc d'Uppland (1827-1852) et 3) le futur roi Oscar II (1829-1907), ainsi qu'une sœur : Eugénie (1830-1889).

Formation universitaire et militaire[modifier | modifier le code]

Après un enseignement dispensé par un dénommé docteur JL Lundberg (1838-1849), et son inscription dans les rôles militaires dès 1847, il devient étudiant à l'université d'Uppsala de 1849 à 1853[1]. Il gravit les différents échelons militaires et conquiert son premier grade en qualité de lieutenant de cavalerie le . En 1866, il devient lieutenant dans l'artillerie, puis en 1872, lieutenant-général[1].

Un prince voyageur[modifier | modifier le code]

Le Prince Auguste est membre honoraire de l'Académie royale des sciences de Suède depuis le [1]. Célibataire, de 1856 à 1860, il passe ses étés dans sa résidence personnelle de Stjärnsund à Närke. Ensuite, il entreprend de plus longs voyages à l'étranger. Au cours de l'hiver 1860-1861, il séjourne à Athènes, puis reste durant trois mois en Égypte où il effectue le voyage du Nil jusqu'à Assouan et revient par Marseille[1].

Mariage[modifier | modifier le code]

Le , il épouse, à Altenbourg, la princesse Thérèse de Saxe-Altenbourg (née le à Triesdorf, Weidenbach (royaume de Bavière) et morte le au château de Haga de Stockholm (Suède-Norvège), fille aînée du prince Édouard de Saxe-Altenbourg et de la princesse Amélie de Hohenzollern-Sigmaringen. Aucun enfant ne naît de cette union[2].

Une mort précoce[modifier | modifier le code]

Le , le prince Auguste meurt presque subitement, au palais royal de Stockholm, à l'âge de 41 ans, selon certaines sources d'une pneumonie[1] et selon d'autres, d'une insuffisance cardiaque[3],[2].

Le prince Auguste est inhumé, le , dans la crypte située sous la chapelle Bernadotte de l’église de Riddarholmen de Stockholm.

Auguste n'avait pas le talent de ses frères, mais était une personne généreuse, sans prétention, doté d'aspects originaux[1].

Titulature et honneurs[modifier | modifier le code]

Titulature[modifier | modifier le code]

  • 24 août 1831 — 4 mars 1873 : Son Altesse Royale le prince Auguste de Suède et de Norvège, duc de Dalécarlie.

Honneurs[modifier | modifier le code]

Honneurs nationaux[modifier | modifier le code]

La locomotive Prins August.

Honneurs étrangers[modifier | modifier le code]

Éponymie[modifier | modifier le code]

  • La Prins August, locomotive de 1856 qui fait partie de la collection du Musée des chemins de fer suédois, est nommée en l'honneur d'Auguste de Suède. Il s'agit de la plus ancienne locomotive à vapeur en état de marche au monde[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (sv) J. Almén, « August (N August) », sur sok.riksarkivet.se, (consulté le ).
  2. a et b Huberty, Giraud et Magdelaine 1976, p. 521.
  3. (sv) Ingegerd Björklund, « Teresia Princessa (1836-1914) », sur Svenskt kvinnobiografiskt lexikon, (consulté le ).
  4. (en) « Our Trains », sur jarnvagsmuseet (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Huberty, Alain Giraud, F. Magdelaine et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. I : Hesse-Reuss-Saxe, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 587 p. (ISBN 978-2-90113-801-3).

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]