Angelo Tarchi (homme politique)

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Angelo Tarchi (né le à Borgo San Lorenzo, mort le à Milan) était un homme politique italien impliqué dans le fascisme.

Il fut ministre de l'Économie corporative de la République sociale italienne et conseiller municipal de Milan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il combattit pendant la Première Guerre mondiale et fut décoré de la Valeur militaire. Au terme du conflit il adhéra aux Faisceaux de combat et fut élu député. Il passa une licence en chimie, devint membre d'académies scientifiques et occupa des postes de direction dans les industries du secteur. Au cours des deux décennies que dura la dictature de Mussolini il ne remplit pas de charges publiques d'importance particulière.

Après l'armistice du , il adhéra à la République sociale italienne et collabora à la rédaction du décret-loi sur la socialisation ; en il succéda à Silvio Gai comme ministre de l'Économie corporative.

« La socialisation n'est pas un expédient destiné à rendre au fascisme la virginité révolutionnaire perdue après vingt ans de compromis, mais un nouveau pas en avant pour créer un État social[1] ».

Dans l'après-guerre il fut poursuivi en justice pour son adhésion au régime fasciste. Amnistié en 1948, il recommença à travailler dans l'industrie chimique. Dans les années 1960 il fut élu conseiller municipal de Milan sur la liste du Mouvement Social Italien (MSI).

En 1967 il publia un livre de réflexions politiques intitulé Teste dure (Têtes dures). Il mourut quelques années après, suivi sur ses traces politiques par son petit-neveu Marco Tarchi.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lanna-Rossi, Fascisti immaginari, Ed. Vallecchi, pag. 115

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Angelo Tarchi, Teste dure, Milano, Editrice S.E.L.C., 1967.