Amoncourt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Amoncourt
Amoncourt
L'église Saint-Martin d'Amoncourt
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Saône
Maire
Mandat
Marianne Parfait
2020-2026
Code postal 70170
Code commune 70015
Démographie
Gentilé Amoncourtois, Amoncourtoises
Population
municipale
267 hab. (2021 en diminution de 10,7 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 13″ nord, 6° 03′ 50″ est
Altitude Min. 209 m
Max. 272 m
Superficie 4,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Port-sur-Saône
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Amoncourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Amoncourt
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Voir sur la carte topographique de la Haute-Saône
Amoncourt
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Amoncourt

Amoncourt est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 069 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montureux-lès-Baulay », sur la commune de Montureux-lès-Baulay à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Amoncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,6 %), prairies (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), zones urbanisées (7,3 %), eaux continentales[Note 4] (5,8 %), terres arables (4,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

À partir de 1330, on connaît mieux la famille d'Amoncourt, ainsi en 1414 Jacquot fut un des gentilshommes qui participèrent avec succès au siège d'Arras avec Jean sans Peur. En 1582 Charlotte de Clermont veuve de Claude d'Amoncourt, est l'une des Dames de Catherine de Médicis.

L'eau potable a été installée dans le village en 1964[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Amoncourt fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

La commune fait partie depuis 1801 du canton de Port-sur-Saône[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est agrandi, passant de 17 à 46 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes de la Saône jolie, créée en 1992.

L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [16] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyant d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, les communautés de communes :
- Agir ensemble ;
- de la Saône jolie ;
- des six villages ;
et les communes isolées de Bourguignon-lès-Conflans, Breurey-lès-Faverney et Vilory ont été regroupées pour former le la communauté de communes Terres de Saône, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1919   Martial Déxet SFIO  
mars 2001 2014 Michel Jassey[18]    
2014[19] 2020 Roger Daubier SE Agent général d’assurance retraité
2020 En cours Marianne Parfait    

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, Amoncourt comptait 267 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300318315315362326310336349
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
311295271260250259320337334
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
284270290265270269310309337
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
400400318288321304313316310
2018 2021 - - - - - - -
279267-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Amoncourt accueille l'entreprise de métallurgie, Conflandey Industries, filiale créée par le groupe Allemand Saarstahl qui emploie environ 300 salariés. L'entreprise produit du fil d'acier pour divers domaines comme les fils agrafes, fils automobile ou fils pour câbles.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi : De sable à la bordure componée de seize pièces d’or et de gueules.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Amoncourt et Montureux-lès-Baulay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Montureux-lès-Baulay », sur la commune de Montureux-lès-Baulay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Montureux-lès-Baulay », sur la commune de Montureux-lès-Baulay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Les canalisations changées », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
  17. « Les maires de Amoncourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  18. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
  19. « Roger Daubier élu maire », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.