Alexandre de Lauzières-Thémines

	Alexandre de Lauzières-Thémines
Biographie
Naissance	13 janvier 1742; Montpellier
Décès	2 novembre 1829 (à 87 ans); Bruxelles
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale	6 octobre 1776
Évêque de Blois
16 septembre 1776 – 1790
	(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Alexandre François Amédée Adonis Louis Joseph de Lauzières-Thémines (né à Montpellier le 13 janvier 1742, mort à Bruxelles - 2 novembre 1829) est un évêque de Blois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alexandre-François-Amédée-Adonis-Louis-Joseph de Lauzières-Thémines est le fils de Henri Paul de Lauzières de Thémines (mort en 1742) et de Pulchérie de Castellane (morte en 1798).

Il est aumônier du roi Louis XVI de 1769 à 1776^[1],

Évêque[modifier | modifier le code]

En 1776, il est nommé évêque de Blois, diocèse pour lequel il perçoit 24 000 livres de rente annuelle.

Collectionneur[modifier | modifier le code]

Lauzières-Thémines possédait une importante collection de tableaux, dessins, sculptures en bronze et en marbre, et objets d'art, qui, vendue au duc de Penthièvre en 1791, fut saisie en 1794 au château de Châteauneuf-sur-Loire. Certains de ses vestiges sont conservés dans des musées français^[2]^,^[3].

Révolution Française[modifier | modifier le code]

Après l'entrée en vigueur de la Constitution civile du clergé il refuse de prêter serment « à la Nation à la Loi et au Roi », il est chassé de son diocèse par l' abbé Grégoire qui devient évêque constitutionnel, et il doit alors s'exiler et émigre en Espagne.

Concordat[modifier | modifier le code]

Lors de la signature du concordat de 1801, il refuse catégoriquement de se démettre et n'est pas réintégré en tant qu'évêque diocésain par le Pape.

Petite Église[modifier | modifier le code]

Il devient un des fondateurs et principaux protagoniste de la Petite Église notamment aux alentours de Savigny-sur-Braye. À la Restauration il reste à l'étranger et meurt à Bruxelles le 2 novembre 1829^[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Jean François Labourdette, « Les aumôniers du roi au XVIII^e siècle», dans Josette Pontet, Michel Figeac, Marie Boisson (dir.), La noblesse, de la fin du XVI^e au début du XX^e siècle: un modèle social?, Biarritz, Atlantica, 2002, tome 1, p.39.
↑ Virginie Larre, « Vendu, volé, saisi, pillé : le “Muséum” de Mgr de Thémines ou une destin d'une collection au XVIII^e siècle», Gazette des Beaux-Arts, septembre 1998, p. 53-96
↑ Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (III). Saint François consolé par un ange musicien, d'après Domenico Fetti », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 3, 2014, p. 36-53.
↑ Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 294-295.

[1] Jean François Labourdette, « Les aumôniers du roi au XVIII^e siècle», dans Josette Pontet, Michel Figeac, Marie Boisson (dir.), La noblesse, de la fin du XVI^e au début du XX^e siècle: un modèle social?, Biarritz, Atlantica, 2002, tome 1, p.39.

[2] Virginie Larre, « Vendu, volé, saisi, pillé : le “Muséum” de Mgr de Thémines ou une destin d'une collection au XVIII^e siècle», Gazette des Beaux-Arts, septembre 1998, p. 53-96

[3] Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (III). Saint François consolé par un ange musicien, d'après Domenico Fetti », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 3, 2014, p. 36-53.

[4] Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 294-295.

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