(130) Électre

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(130) Électre
(130) Elektra
Description de cette image, également commentée ci-après
Reconstitution de la forme de l'astéroïde par inversion de sa courbe de lumière.
Caractéristiques orbitales
Époque (JJ 2453600.5)
Établi sur 2 042 observ. couvrant 44756 jours (U = 0)
Demi-grand axe (a) 466,825 × 106 km
(3,121 ua)
Périhélie (q) 367,889 × 106 km
(2,459 ua)
Aphélie (Q) 565,762 × 106 km
(3,782 ua)
Excentricité (e) 0,212
Période de révolution (Prév) 2 013,415 j
(5,512 a)
Vitesse orbitale moyenne (vorb) 16,67 km/s
Inclinaison (i) 22,873°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 145,794°
Argument du périhélie (ω) 234,565°
Anomalie moyenne (M0) 136,372°
Catégorie Astéroïde de la ceinture principale
Satellites connus S/2003 (130) 1
S/2014 (130) 1
Caractéristiques physiques
Dimensions 182,3 km[1]
Masse (m) 6,34 × 1018 kg
Masse volumique (ρ) ~2 000 kg/m3
Gravité équatoriale à la surface (g) 0,051 0 m/s2
Vitesse de libération (vlib) 0,096 4 km/s
Période de rotation (Prot) 0,217 7 j
(5,225 h)
Classification spectrale G
Magnitude absolue (H) 7,12
Albédo (A) 0,076[1]
Température (T) ~159 K

Découverte
Date
Découvert par Christian Peters
Nommé d'après Électre
Désignation A873 DA

(130) Électre[2] (désignation internationale (130) Elektra) est un astéroïde de la ceinture principale. Il a été découvert par Christian Peters le depuis l'observatoire Litchfield de l'Hamilton College à Clinton. Sa désignation fait référence à Électre, personnage de la mythologie grecque.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Les calculs d'après les observations de l'IRAS lui accordent un diamètre d'environ 182,25 kilomètres[1].

Satellites[modifier | modifier le code]

Cet astéroïde est entouré de trois satellites[3],[4],[5]:

  • S/2003 (130) 1, de 7 kilomètres de diamètre qui orbite à 1318 kilomètres ;
  • S/2014 (130) 1, de 5,2 kilomètres de diamètre qui orbite à 460 kilomètres[6] ;
  • un troisième compagnon (désigné S/2014 (130) 2 par les découvreurs[5], même si pas officiellement publié sous ce nom par l'UAI), de 1,6 kilomètre de diamètre qui orbite à 345 kilomètres[4],[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « IRAS » (version du sur Internet Archive)
  2. L. Niesten, « Les petites planètes », Ciel et Terre, no 11,‎ , p. 153 (lire en ligne)
  3. (en) « Asteroids with Satellites Database--Johnston's Archive (130) Elektra, S/2003 (130) 1, S/2014 (130) 1, and third companion », sur johnstonsarchive
  4. a et b CBET 5066, 6 novembre 2021.
  5. a b et c (en) Anthony Berdeu, Maud Langliois et Frédéric Vachier, « First observation of a quadruple asteroid : Detection of a third moon around (130) Elektra with SPHERE/IFS », Astronomy and Astrophysics, vol. 658,‎ (DOI https://doi.org/10.1051/0004-6361/202142623, présentation en ligne, lire en ligne), disponible en accès libre.
  6. Yang et al. 2016.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles scientifiques[modifier | modifier le code]

  • [Hanus et al. 2016] (en) Josef Hanus et al., « Shape model of asteroid (130) Elektra from optical photometry and disk-resolved images from VLT/SPHERE and Nirc2/Keck » [« Modèle de la forme de (130) Électre d'après des mesures de photométrie optique et des images résolues du disque avec VLT/SPHERE et Nirc2/Keck »], arXiv,‎ (arXiv 1611.03632, lire en ligne)
    Les co-auteurs de l'article sont, outre Josef Hanus, Franck Marchis, Matti Viikinkoski, Bin Yang, Mikko Kaasalainen.
  • [Marchis et al. 2008] (en) Franck Marchis et al., « Main Belt Binary Asteroidal Systems With Eccentric Mutual Orbits » [« Systèmes astéroïdaux binaires de la ceinture principale avec orbites mutuelles excentriques »], arXiv,‎ (arXiv 0804.1385, lire en ligne)
    Les co-auteurs de l'article sont, outre Franck Marchis, P. Descamps, J. Berthier, D. Hestroffer, F. Vachier, M. Baek, A. Harris et D. Nesvorny.
  • [Yang et al. 2016] (en) Bin Yang et al., « Extreme AO observations of two triple asteroid systems with SPHERE » [« Observations avec OA extrême de deux systèmes astéroïdaux triples avec SPHERE »], arXiv,‎ (arXiv 1603.04435, lire en ligne)
    L'article présente la découverte du deuxième satellite de (130) Électre, S/2014 (130) 1, ainsi que l'observation, de façon plus générale, des deux systèmes triples de (130) Électre et de (93) Minerve.
    Les co-auteurs de l'article sont, outre Bin Yang, Z. Wahhaj, L. Beauvalet, Franck Marchis, C. Dumas, M. Marsset, E. L. Nielsen et F. Vachier.

Communiqué de l'Observatoire européen austral[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bases de données[modifier | modifier le code]