Simon Dessalle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Simon Dessalle
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
signature de Simon Dessalle
Signature

Simon Denis Dessalle est un maître écrivain français né le à Versailles[1] et mort le à Paris[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fut élève de Pierre-Benjamin Gallemant à Versailles. En il signait « Maître à écrire des enfans de France », et en 1790, lorsqu'il déposa dans une procédure criminelle au Châtelet, il se dit « maître à écrire de Monseigneur le Dauphin et des Enfants de France » (il demeurait alors à Versailles, rue Sainte Geneviève, n° 3). À ce titre, il enseigna l'écriture à Louis-Joseph de France (1781-1789), Dauphin de France. Il fut également membre du Bureau académique d'écriture.

Le volume Taupier cité ci-dessous contient des pièces datées de 1786, 1804 et 1808, parfois écrites à Versailles, qui livrent également son adresse : 38 rue Montorgueil vers 1804. Quelques annotations de Taupier précisent qu'il serait mort nonagénaire vers 1838.

Son fils Victor Abel Dessalles (1776-1864) devient général sous l’Empire.

Anecdote[modifier | modifier le code]

Exemple de Simon Dessalle (coll. priv.).

On rapporte[3] que lors d’une des leçons prodiguées au Dauphin de France il eut l’impertinence de le coiffer d’un bonnet phrygien en lui conseillant de le porter dorénavant comme les Révolutionnaires[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Trente deux exemples dans le volume Bernard de Melun - Simon Dessalle de la collection Taupier (coll. priv.).
  • Un spécimen de calligraphie daté 1787 se trouve à Chicago NL : Wing MS fZW 739 .D 472

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Archives des Yvelines, commune de Versailles, paroisse Notre-Dame, acte de naissance non numéroté, année 1746 (consulté le 10 septembre 2014)
  2. Archives de Paris Archives fiscales > Successions > Tables des décès (1791-1850), 5e bureau, 11e et 12e arrondissements anciens, vue 98/156
  3. Javal 1905 p. 238, d’après un manuscrit du calligraphe Jean-Pierre Poujade.
  4. Inutile de dire que ce fut sa dernière leçon...

Références[modifier | modifier le code]

  • Émile Javal, Physiologie de la lecture et de l'écriture ; suivie de Déductions pratiques relatives à l'hygiène, aux expertises en écriture et aux progrès de la typographie, de la cartographie, de l'écriture en relief pour les aveugles, etc., Paris, Félix Alcan, 1905, 8°, VIII-296-16 p.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]