Porte en Chandellerue
Porte en Chandellerue | |
Type | Porte de ville fortifiée |
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Début construction | XIIIe siècle |
Fin construction | XIIIe siècle |
Destination initiale | Porte de ville |
Protection | Classé MH |
Coordonnées | 49° 07′ 15″ nord, 6° 11′ 08″ est |
Pays | France |
Anciennes provinces de France | Trois-Évêchés |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Commune | Metz |
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La porte en Chandellerue ou Chandeleirue, mentionnée au XIIIe siècle, est une des nombreuses portes des remparts médiévaux de Metz.
Contexte historique[modifier | modifier le code]
Aux IXe[1] et Xe siècles, les fortifications de la cité sont renforcées, notamment par l’évêque Robert. Les remparts sont renforcés une première fois vers 1235. L’enceinte, de plus de 6 000 mètres de long, compte alors pas moins de trente-huit tours carrées ou rondes[2]. La plupart portent le nom des corporations chargées de leur entretien. Une partie de cette enceinte est toujours visible le long de la Seille. En 1324, l’enceinte compte plus de dix-huit portes ou poternes : la porte Serpenoise, la porte Saint-Thiébaut[3], la porte en Chandellerue, la porte des Repenties, la poterne Saint-Nicolas, la porte Mazelle (à Maizelle), la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe, la porte du pont Dame-Colette, la porte du Haut-Champé, la porte de France[4], du Pont Rémond (ou Renmont) de la Saux-en-Rhimport, de Chambière, de l’Hôtel-lambert, d’Outre-seille, du Pontiffroy, du Pont des Morts, d’Anglemur et de Patar[5]. L’enceinte médiévale est renforcée une seconde fois vers 1445, comme le rappelle la porte des Allemands.
Construction et aménagements[modifier | modifier le code]
Construite au XIIIe siècle, la porte en Chandellerue était fermée par une herse.
Affectations successives[modifier | modifier le code]
Lors de la rénovation des remparts, son accès fut muré et les deux tours demi-rondes furent démantelées.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Une charte de 880 atteste l’existence de ces murailles
- Bour, op. cit. p 81
- Gravure de la porte Saint-Thibault dans Les Chroniques de la ville de Metz : 900-1552
- La porte de France, composée de trois portes avec pont-levis, communiquait avec le pont des Morts au nord-Ouest : (Site Autour des Arènes de Metz Sablon, consulté le 10 octobre 2009.)
- Bour, op. cit., p. 81-82.