Pierre Philippe (auteur)

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Pierre Philippe
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Pierre François PhilippeVoir et modifier les données sur Wikidata
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Pierre François Philippe, né le à Paris et mort le à Paris[1], est un scénariste, réalisateur, parolier et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'origine populaire, le très jeune Pierre Philippe avait l'habitude d'accompagner ses parents pour assister à des spectacles de variétés, notamment à L'Européen dans le Paris de la fin des années 1930[2]. Dès son plus jeune âge, le garçon a pu découvrir des grandes chanteuses réalistes comme Damia, Fréhel et même Tino Rossi, alors à ses débuts[3].

Après ses études secondaires[4], Pierre Philippe commence à travailler dès l'âge de 17 ans en réalisant des peintures et décorations de théâtre (de 1948 à 1958)[3],[5] pour La Compagnie des Ballets Modernes[4].

En 1956, le jeune homme devient journaliste[3] pour la revue Cinéma[6]. Puis, en 1961, il intègre le Service de la recherche de la RTF où il fait ses premières armes, notamment en co-réalisant avec Gérard Patris le documentaire Des peintres et du cinéma, qui fut diffusé sur la première chaîne de l'ORTF l'année suivante[4].

Spécialiste et amoureux du septième art, notamment du « cinéma bis » (films d'épouvante ou de science-fiction à l'époque peu estimés par les critiques[6]), il réalise lui-même deux courts métrages : La Bonne Dame en 1966[5],[4] et La Méridienne en 1967[4]. Puis, en 1969, il tourne le long métrage Midi Minuit[10], avec le désir de bouleverser les codes du cinéma fantastique[5],[11]. Tourné dans la garrigue des Baux-de-Provence[11],[5],[12], Midi Minuit est aujourd'hui devenu un film « culte »[13],[14].

Durant les années 1970, Pierre Philippe se tourne vers la télévision[3], en privilégiant les émissions théâtrales ou culturelles, notamment lorsqu'il travaille avec la compositrice et chanteuse Hélène Martin[6]. Puis il devient ami avec la productrice Daisy de Galard, en apportant son concours à la douzaine de magazines qu'elle dirige. Il participe notamment à l'élaboration de plusieurs épisodes de l'émission Dim Dam Dom[6].

À la même époque, il travaille aussi comme simple dialoguiste pour des réalisateurs comme Pierre Kalfon (OSS 117 prend des vacances), mais officie également en tant que co-scénariste pour Jean-Claude Brialy (L'Oiseau rare), Roger Coggio (Les Noces de porcelaine), Pascal Vidal (On efface tout) et Christophe Barratier (Faubourg 36)[4],[15]. Il collabore avec des artistes aussi différents que Jean-Marie Périer, François Reichenbach, Daniel Schmid[15], Jean-Michel Barjol[16] et a fait travailler des personnalités comme Carlos Diegues[17].

En 1977, il entame une longue collaboration avec la Cinémathèque Gaumont[3] en réalisant le documentaire Il y a 60 ans, Judex…[18],[5]. Puis il participe à la réalisation des émissions Le Grand Album[19] et Cinémalices[20] pour Antenne 2, à partir de montages d'actualités cinématographiques, d'extraits de films muets, burlesques et feuilletons datant des débuts de l'histoire du cinéma[21],[22]. C'est à la même époque qu'au cours d'un dîner avec le cinéaste Daniel Schmid, il accepte par amitié[23] de faire quelques adaptations de textes de Fassbinder pour la chanteuse et actrice Ingrid Caven lors d'un récital qu'elle donne au Pigall's à Paris. Cette première collaboration marque les débuts d'une longue carrière en tant que parolier pour plusieurs interprètes dont les plus célèbres sont Jean Guidoni et Juliette[6].

Proche de la communauté gay et amateur de nu masculin[24], l'auteur de la chanson Viril[26] écrit et met en scène plusieurs pièces de théâtre telles que Peau d'âme (1981)[27], Salle obscure (1985)[5] et Arrêt imminent, dernière station (1990) qui évoque les ravages de l'épidémie du sida[3].

Parallèlement, il crée avec Pierre Miquel la série documentaire Nos Ancêtres les Français, qui est diffusée en 1982 sur Antenne 2 dans Les Dossiers de l'écran, et dont le premier volet est consacré au music-hall[28]. En plus de l'épisode Le Music-Hall, il réalise L'école, Le rail et La mode[4]. Cette émission donnera même lieu à un livre richement illustré de photographies, publié la même année par l'éditeur Olivier Orban[29].

En 1984, le cinéaste tourne Angkor, la gloire et l'oubli, un nouveau long métrage documentaire diffusé en septembre 1985 sur FR3[30]. Puis il réalise Les mille et une marguerites (1986)[31], un long métrage fêtant le quatre-vingt dixième anniversaire de Gaumont[32]. L'année suivante, il évoque la ville de Bordeaux à travers des images d'archives dans Bordeaux, le cinéma pour mémoire, un moyen métrage de 60 minutes produit par Pathé[33], puis fait publier son premier roman La Passion Selon Peter qui paraît en 1988 aux éditions Sylvie Messinger[3].

A partir de l'année 1987, il est recruté en tant qu'archiviste par la société Gaumont pour valoriser son catalogue[35] ; sa mission consistant à identifier, rechercher et sauvegarder les précieuses archives de la firme[15],[5]. Avec Jean-Louis Bompoint, il participe en 1990 à la restauration de L'Atalante de Jean Vigo, en utilisant les copies existantes, morceaux de pellicules, notes manuscrites[36] et scènes inédites[37],[38],[39]. Il a également restauré plusieurs autres films anciens comme L'Enfant de Paris (1913) de Léonce Perret[4] ou Fantômas (1913) de Louis Feuillade[40].

Il a élaboré de nombreux documentaires constitués de montages d'archives et en 1990, il débute une nouvelle série historique en 10 épisodes intitulée Notre Siècle[41]. L'intégralité de la série a été réunie au sein d'un coffret 10 DVD en 2009[42]. À l'occasion du Centenaire du cinéma en 1995, il réalise G comme Gaumont[43], un long métrage à base d'images d'archives[44].

Habitué des salles de music-hall depuis l'enfance, ce fin connaisseur des interprètes de la chanson française des premières décennies du XXe siècle, a écrit et réalisé Le Roman du music-hall[45] pour la chaîne Arte en 1993[3],[6]. Il récidive en 2019 en réalisant Le Grand Roman du music-hall[46] diffusé sur la chaîne Histoire, d'après des images puisées dans les archives de la société Les Cinémas Pathé Gaumont[6].

Puis il se met à travailler plus régulièrement pour Arte à partir de la fin des années 1990. Avec la collaboration de Pierre-André Boutang et Pierre Daix, il écrit et réalise le documentaire en trois parties Treize Journées dans la vie de Pablo Picasso diffusé en 1999[47]. Passionné d'art et d'histoire, il va créer par la suite de nombreux autres documentaires pour la même chaîne entre 2001 et 2004, notamment sur l'empereur Napoléon[48] et sur de grands créateurs comme Coco Chanel[49], Jacques Tati[50], Jean Cocteau[51] et Raymond Radiguet[4].

En 2003, il fait publier aux éditions Grasset le roman autobiographique L'Air et la Chanson[52],[53], qui mêle artistes réels et personnages imaginaires[54].

Pierre Philippe meurt dans la nuit du 19 au [16],[5]. La cérémonie de crémation a eu lieu au crématorium du Père Lachaise le [réf. nécessaire], et l'inhumation au columbarium du cimetière communal de St Ouen[55] s'est déroulée le [réf. nécessaire].

Auteur de chansons[modifier | modifier le code]

En tant que parolier, il a écrit de nombreuses chansons pour des interprètes comme Ingrid Caven, Jean Guidoni ou Juliette[56]. Ses timides débuts en tant qu'auteur pour Ingrid Caven en 1977[3],[6] (pour laquelle il a adapté trois textes allemands signés par le réalisateur Rainer Werner Fassbinder : Acné vulgaris, Le bel amour et Carnaval)[57], sont une véritable révélation pour Jean Guidoni qui découvre le spectacle de la chanteuse[23] au cabaret Le Pigall's à Paris en 1978[58],[59],[6]. Ce dernier demande alors au parolier de lui écrire la quasi totalité de son répertoire d'alors (de 1980 à 1985)[60], et relance ainsi sa carrière dans la chanson française grâce à des spectacles très théâtralisés[61]. Les deux créateurs ont conçu ensemble quatre albums emblématiques : Je marche dans les villes (qui obtient le grand prix de l'Académie Charles-Cros en 1981), Crime passionnel (qui se voit décerné le grand prix du Disque Audiovisuel Européen), Le rouge et le rose et Putains[62],[6].

Vers 1984, Astor Piazzolla (qui avait composé la musique de Crime passionnel) a le désir de créer un opéra en hommage au chanteur de tango Carlos Gardel. Il confie la réalisation du livret à son ami Pierre Philippe qui en entreprend l'écriture, dont il ne reste aujourd'hui que trois textes achevés[63], mais la mort empêche le grand bandonéoniste de faire aboutir ce projet[64],[65].

Après s'être brouillé avec Jean Guidoni en 1985[66], il contribue à faire connaître le jeune Gerio Schubach[63], pour qui il écrit les paroles du single Tumba[67]. Puis il entreprend plusieurs projets avortés avec les chanteuses Brigitte Sauvane[63], Diane Dufresne[63],[68] et Hélène Delavault[69].

Au début des années 1990, Pierre Philippe devient le principal parolier de la chanteuse Juliette Noureddine[70],[68]. Leur collaboration donne naissance à deux albums studio : Irrésistible en 1993, et Rimes féminines en 1996[6]. En 1997, à la Manufacture des œillets d'Ivry-sur-Seine, a lieu une nouvelle rencontre avec Jean Guidoni, avec lequel il renoue alors pour créer le spectacle Fin de Siècle[6] en avril 1999 au théâtre Sylvia Monfort[71]. C'est lors de ce récital que Pierre Philippe a déclaré : « Les chansons, ça s'écrit avec des tas de choses, un dictionnaire de rimes, dix doigts pour compter les pieds et aussi des images, des tas d'images. On ouvre un grand cahier vierge et on commence par y coller ces images-là. Après les chansons viennent toutes seules s'y intercaler. Facile comme tout. Alors on appelle les amis musiciens, on leur montre le livre d'images et les notes arrivent - aussi - presque toutes seules. Enfin, moi, c'est comme ça que je procède[72]. »

En cette même année 1999, il crée les paroles de quatre titres (dont Photo de classe et Z-yeux gris[73]) pour le spectacle Un Homme de René Ripert[52], donné au théâtre des Déchargeurs[74]. Il écrit aussi La Supplique de Tantale[75] destinée à la chanteuse Lou Saintagne (qui fait souvent les premières parties des spectacles de Jean Guidoni)[52], puis devient conseiller artistique de Sylvie Vartan à l'occasion d'un Century Medley, pot-pourri de vieilles rengaines qu'elle reprend dans son spectacle Tour de siècle pour sa rentrée à l'Olympia[76].

En 2000, Jean Guidoni et Pierre Philippe décident de faire une reprise de Crime Passionnel dans une version plus acoustique, qu'ils proposent au public du Cabaret Sauvage[77]. Cet « opéra pour un homme seul » d'Astor Piazzolla sera adapté l'année suivante en anglais par Alyssa Landry[78] et chanté par Jérôme Pradon lors de représentations à Londres et au Festival d'Édimbourg[79].

En 2004, un recueil intitulé Le Rouge, le Rose, comprenant la quasi totalité des textes de ses chansons, est publié aux éditions Christian Pirot, avec de nombreux inédits[80],[6].

Héritage artistique[modifier | modifier le code]

On retrouve la figure de Pierre Philippe sous la forme d'un personnage de cinéaste érudit[81], nommé André B.[82] dans Leïlah Mahi 1932 (2015), un essai en forme d'enquête de Didier Blonde[84], où il est décrit comme un « ogre » qui corrige ses manuscrits en dévorant des huîtres à la brasserie Wepler dans le 18e arrondissement de Paris[55].

Quelques années auparavant, le chanteur Jean Guidoni[85] filait déjà une métaphore très similaire dans son propre roman autobiographique Chanter n'est pas jouer (2003), lorsqu'il évoquait son ancien parolier en le qualifiant d'« énorme monsieur en noir »[86].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Scénariste
Réalisateur

Œuvre littéraire[modifier | modifier le code]

  • Midi Minuit, Dominique Leroy, .
  • La Passion selon Peter, Messinger, .
  • L'Air et la Chanson, Grasset, .
  • Le Rouge, le Rose, Christian Pirot, .
  • María Félix : la doña, Assouline, .
  • Le roman de l'Olympia, éditions du Toucan, .
  • Cinéactualités : Le grand zapping du XXe siècle, Omniscience/Gaumont Pathé Archives, (présentation en ligne).

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Le premier long métrage Midi Minuit (1970) de Pierre Philippe a fait l'objet d'une édition remaniée en DVD au sein d'un ouvrage collectif intitulé Le cinéma fantastique en France, 1897-1982, publié par Scope en 2012[87]. Ce livre est aujourd'hui épuisé[88].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fichier des décès : Philippe, Pierre François », sur Fichier des décès de l'Insee (consulté le ).
  2. Pierre Philippe, « Le rendez-vous de la rue Biot », dans Jean Guidoni, Pierre Philippe, Le Théâtre en Rond de Paris présente Jean Guidoni, Paris, Publifar, , p. 4-5.
  3. a b c d e f g h et i Viau 2004, p. 15.
  4. a b c d e f g h et i Rège 2010, p. 814.
  5. a b c d e f g et h Philippe-Jean Catinchi, « La mort de Pierre Philippe, cinéaste et parolier », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  6. a b c d e f g h i j k l et m « Hommage à Pierre Philippe », sur La Sacem, (consulté le ).
  7. Stanzick 2012, p. 40.
  8. Stanzick 2012, p. 40-41.
  9. Stéphane du Mesnildot, « "Midi-Minuit fantastique", l'école des monstres, entretien avec Michel Caen et Nicolas Stanzick », Cahiers du cinéma, no 698,‎ , p. 82-88 (ISSN 0008-011X).
  10. Le titre de ce film est un clin d'œil à celui d'une ancienne salle de cinéma[7] et à une revue nommée Midi minuit fantastique, bien connue des amateurs[8],[9].
  11. a et b « Pierre Philippe, un homme pluriel », sur CNC, (consulté le ).
  12. [vidéo] Le Cinéma fantastique français : Pierre Philippe parle de son film "Midi Minuit" sur Dailymotion.
  13. « Rétrospective Le cinéma fantastique français (18 avril - 18 mai 2012) », sur Cinémathèque française (consulté le ).
  14. Rétrospective Le Cinéma fantastique français [vidéo], Eric Le Roy (présentateur) sur Cinémathèque française (, 8 minutes).
  15. a b et c « Biographie de Pierre Philippe, auteur, cinéaste, poète », sur Radio France, (consulté le ).
  16. a et b Eric Castaing, « Biographie de Pierre Philippe (d'après le dossier de presse du Roman du Music-Hall) », sur ecastaing.free.fr (consulté le ).
  17. « Fiche de "Rio sur Seine", épisode de "Dim Dam Dom" », sur Inathèque, (consulté le ).
  18. « Fiche de "Il y a 60 ans, Judex…" », sur Gaumont-Pathé Archives (consulté le ).
  19. « Fiche de l'émission "Le grand album" », sur Gaumont-Pathé Archives, (consulté le ).
  20. Grant 1979, p. 44-50.
  21. « Divertissement : Cinémalices », Le Monde, no 10467,‎ 24-25 septembre 1978, p. 12.
  22. Jacques Siclier, « "Cinémalices" : Un certain Léonce Perret », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  23. a et b Hommage au parolier Pierre Philippe (1/4) [Podcast], Martin Pénet (production), Olivier Guérin (réalisateur), Dorothée Goll (collaboration), dans Tour de chant sur France Musique (, 30 minutes).
  24. « 16e Festival de films gays, lesbiens, trans & +++ de Paris - Carte blanche à Pierre Philippe », sur Chéries Chéris (consulté le ).
  25. Didier Eribon, Frédéric Haboury et Arnaud Lerch, Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Paris, Larousse, (ISBN 2-03-505164-9), p. 105.
  26. Créée par Jean Guidoni en 1980, la chanson Viril est une évocation humoristique des homosexuels qui surjouent la virilité[25].
  27. (en) « Notice du spectacle "Peau d'âme" de Pierre Philippe », sur BnF (consulté le ).
  28. « Fiche de "Nos ancêtres les Français : Le music-hall" », sur Inathèque, (consulté le ).
  29. Pierre Miquel et Pierre Philippe, Nos Ancêtres les Français, Olivier Orban, , 213 p. (ISBN 2855651980, lire en ligne).
  30. Frédéric Edelmann, « Angkor, encore », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  31. « Fiche du film "Les mille et une marguerites" », sur Gaumont-Pathé Archives, (consulté le ).
  32. Jacques Siclier, « Quatre-vingt-dix ans d'histoires : Le signe de la marguerite », Le Monde,‎ , p. 15 (lire en ligne Accès payant).
  33. « Fiche du film "Bordeaux, le cinéma pour mémoire" », sur Images en Bibliothèques, (consulté le ).
  34. Emmanuelle Champomier, « Présentation générale de la filmographie Gaumont - Corpus et méthode », sur Gaumont-Pathé Archives (consulté le ).
  35. L'immense travail de recherche pour constituer ce catalogue avait été initié par l'historien Raymond Chirat dans les années 1990[34].
  36. Dominique Rabourdin, « Critique de la ressortie de "L'Atalante" », L'Événement du jeudi,‎ (ISSN 0765-412X).
  37. François Forestier, « Critique de la ressortie de "L'Atalante" », L'Express,‎ (ISSN 0014-5270).
  38. Patrick Perrotte, « À propos de la restauration de "L’Atalante" réalisée en 1990 par Jean-Louis Bompoint & Pierre Philippe. », sur marcel-carne.com, (consulté le ).
  39. « Interview de Pierre Philippe à propos de la restauration de "L'Atalante" de Jean Vigo » [vidéo], sur ina.fr, France Régions 3, .
  40. Conserver / restaurer (2/4) : La restauration de "Fantômas", une étude de cas., Béatrice Valbin-Constant (directrice patrimoine), Pierre Philippe (historien et restaurateur) sur Cinémathèque française (, 52 minutes).
  41. « Fiche du premier volet du documentaire "Notre siècle" », sur Gaumont-Pathé Archives (consulté le ).
  42. « Notice bibliographique de "Notre siècle", réalisé par Pierre Philippe », sur BnF (consulté le ).
  43. « Fiche du long métrage "G comme Gaumont" », sur Unifrance (consulté le ).
  44. « Léon Gaumont, le pionnier : Le cinéma célébrera bientôt ses cent ans - Avant-première à New-York », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  45. « Fiche sur le documentaire "Le Roman du music-hall" », sur Film Documentaire (consulté le ).
  46. « Fiche sur "Le Grand Roman du music-hall" », sur Télé Star (consulté le ).
  47. « Fiche sur le documentaire "Treize Journées dans la vie de Pablo Picasso" », sur Film Documentaire (consulté le ).
  48. « Fiche sur le documentaire "Napoléon, adulation et aversion" », sur Film Documentaire (consulté le ).
  49. « Fiche sur le documentaire "Coco, Karl et les autres" », sur Film Documentaire (consulté le ).
  50. « Fiche sur le documentaire "Jacques Tati, le rire démocratique" », sur Film Documentaire (consulté le ).
  51. « Fiche sur le documentaire "Aujourd'hui, Jean Cocteau" », sur Film Documentaire (consulté le ).
  52. a b et c Viau 2004, p. 16.
  53. « Pierre Philippe : L'air et la chanson » [vidéo], sur ina.fr, France 3, .
  54. Josiane Savigneau, « Pierre Philippe, le fol amour du music-hall », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  55. a et b Bertrand Beyern, « Pas un jour sans une tombe : Pierre Philippe, dilettante absolu », sur bertrandbeyern.fr, (consulté le ).
  56. (en) « Liste des disques avec des chansons écrites ou adaptées par Pierre Philippe », sur Discogs (consulté le ).
  57. Philippe 2004, p. 282.
  58. Viau 2004, p. 39.
  59. Philippe 2003, p. 367.
  60. Viau 2004, p. 11-12.
  61. Viau 2004, p. 170.
  62. Viau 2004, p. 11.
  63. a b c et d Philippe 2004, p. 7.
  64. (es) Walter Santoro, « Para el mundo Gardel es la voz y Piazzolla la música de Buenos Aires », Suceso Gardeliano, no 29,‎ (lire en ligne).
  65. Astor Piazzolla: 20 ans déjà [Podcast], Sylvie Chapelle (production), Xavier Pestuggia (réalisation), Pierre Philippe (auteur, cinéaste, poète), dans C'est du classique mais c'est pas grave sur France Inter (, 54 minutes).
  66. Viau 2004, p. 12.
  67. (en) « Gerio Schubach – Tumba », sur Discogs (consulté le ).
  68. a et b Hommage au parolier Pierre Philippe (4/4) [Podcast], Martin Pénet (production), Olivier Guérin (réalisateur), Dorothée Goll (collaboration), dans Tour de chant sur France Musique (, 30 minutes).
  69. Daniel Pantchenko, « Juliette, l'irrésistible », Chorus, no 47,‎ , p. 100 (ISSN 1241-7076).
  70. Viau 2004, p. 13-14.
  71. Daniel Pantchenko, « Dossier Jean Guidoni », Chorus, no 45,‎ , p. 131-133 (ISSN 1241-7076).
  72. Eric Castaing, « Pierre Philippe, auteur de chansons », sur ecastaing.free.fr (consulté le ).
  73. Philippe 2004, p. 283.
  74. « René Ripert, regrets éternels... », sur La mémoire qui flanche, (consulté le ).
  75. « Programme du spectacle "Les progrès d'une garce" de Lou Saintagne », sur ecastaing.free.fr, (consulté le ).
  76. Philippe 2003, p. 379-381.
  77. Daniel Pantchenko, « Dossier Jean Guidoni », Chorus, no 45,‎ , p. 133 (ISSN 1241-7076).
  78. Stephany Kong, « Compte-rendu : émission 42ème rue, spéciale Grande Fête du Théâtre Musical », sur Musical Avenue, (consulté le ).
  79. « Biographie de Jérôme Pradon », sur Théâtre Online (consulté le ).
  80. Viau 2004, p. 201.
  81. Jeannine Hayat, « Leïlah Mahi, cinq syllabes magiques », sur HuffPost, (consulté le ).
  82. Didier Blonde, Leïlah Mahi 1932 : enquête, Gallimard, , p. 84 sqq.
  83. André Roy, « Compte rendu de l'essai "Un amour sans paroles" de Didier Blonde », 24 images, no 146,‎ mars–avril 2010, p. 40 (ISSN 0707-9389, lire en ligne [PDF]).
  84. À noter que l'écrivain Didier Blonde avait précédemment rencontré Pierre Philippe quand ce dernier était en pleine restauration du film Le Chrysanthème rouge de Léonce Perret[83].
  85. Daniel Pantchenko, « Dossier Jean Guidoni », Chorus, no 45,‎ , p. 128 (ISSN 1241-7076).
  86. Jean Guidoni, Chanter n'est pas jouer, Paris, L'Archipel, (ISBN 2-84187-487-7), p. 47-49.
  87. « Le cinéma fantastique en France : 1897-1982 », sur CNC (consulté le ).
  88. « Fiche sur "Le cinéma fantastique en France, 1897-1982" », sur Livres-Cinema info (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur le cinéaste[modifier | modifier le code]

  • Jacques Grant, « Les Cinémalices de Pierre Philippe », Cinéma, no 246,‎ , p. 44-50 (ISSN 0045-6926).
  • (en) Philippe Rège, Encyclopedia of French Film Directors, vol. 1, Scarecrow Press, (ISBN 978-0810861374), p. 814.
  • Nicolas Stanzick, « Midi Minuit : d’une salle créatrice de cinéphilie au film d’un cinéphile », dans Collectif, Le cinéma fantastique en France : 1897-1982, Scope, (ISBN 978-2912573612), p. 39-55.

Sur le parolier[modifier | modifier le code]

  • Jean Viau, Guidoni & Juliette : Crimes féminines, Paris, Les Belles Lettres, , 208 p. (ISBN 2-251-44255-3), « Les masques noirs de Pierre Philippe », p. 175-185.
  • Pierre Philippe, L'Air et la Chanson, Paris, Grasset, , 384 p. (ISBN 2-246-63601-9).
  • Pierre Philippe, Le rouge, le rose, Saint-Cyr-sur-Loire, Christian Pirot, , 288 p. (ISBN 978-2868081841).

Liens externes[modifier | modifier le code]