Monique Andreas Esoavelomandroso

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Monique Andreas Esoavelomandroso
Fonctions
Secrétaire général de la Commission de l'océan Indien

(4 ans et 10 jours)
Prédécesseur Wilfrid Bertile
Successeur Callixte d'Offay
Biographie
Date de naissance (78 ans)
Lieu de naissance Fort-Dauphin (Colonie de Madagascar)
Nationalité Malgache
Diplômée de Université de Pittsburgh
Profession Fonctionnaire

Monique Andreas Esoavelomandroso, née le , est une femme politique malgache, plusieurs fois ministre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est née à Fort-Dauphin (aujourd'hui Tolanaro), situé sur la pointe sud-est de l'île, à l'époque coloniale, et a grandi dans la ville de la côte ouest de Tuléar (maintenant Toliara), recevant une éducation religieuse au sein de l’Église luthérienne[1]. Elle effectue des études sur l'audit financier, à Paris et à l'université de Pittsburgh[2].

Elle travaille ensuite dans l'administration. À partir de 1971, elle exerce des responsabilités ministérielles dans différents ministères : de l'Animation rurale, de la Finance et de l'Économie, de la Population (y compris la Gestion des femmes et des Affaires familiales entre 1977-1993) et du Budget[1],[2]. En 2003-2004, elle est nommée ministre chargé de la décentralisation, du développement des provinces autonomes et des communes[2]. Elle est l'épouse de Manassé Esoavelomandroso[2], qui prend la tête en 2008 du parti LEADER-Fanilo (Libéralisme économique et action démocratique pour la reconstruction nationale), fondé initialement par Herizo Razafimahaleo[3].

De 2004 à 2008, elle assure les fonctions de secrétaire général de la Commission de l'océan Indien, désignée à ce poste lors du 20e Conseil de ministres des pays membres les 26 et à Moroni, aux Comores[2]. Elle est remplacée à ce poste, qui tourne entre les États membres, par Callixte d'Offay, jusqu'alors ambassadeur des Seychelles en France[4].

Elle est ensuite nommée médiatrice de la République de Madagascar, pour un mandat de 6 ans, avec la responsabilité de veiller au respect des droits des citoyens face à l'État[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Flash Madagascar. Numéro Spécial », Organisation des Nations unies,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  2. a b c d et e (en) Philip Allen et Maureen Covell, Historical Dictionary of Madagascar, Scarecrow Press, , 420 p. (ISBN 978-0-8108-4636-4), p. 220–221
  3. Dominique R., « Madagascar : Leader-Fanilo - Manassé Esoavelomandroso succède à Herizo Razafimahaleo », Midi Madagasikara,‎ (lire en ligne)
  4. Juliette Rengeval, « Callixte d'Offay, Secrétaire général de la Commission de l'Océan Indien », Radio France internationale,‎ (lire en ligne)
  5. Maholy, « La Médiature de la République présentée à Antsiranana », La Tribune de Diego,‎ (lire en ligne)